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Genèse 19:2

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2 Puis il dit: Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit; lavez-vous les pieds; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue.

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Arcanes Célestes #2401

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2401. Il dit : Levez-vous, sortez de ce lieu, signifie qu'ils ne devaient pas rester dans l'état du mal : on le voit par la signification de se lever, de sortir, et du lieu ; souvent, dans la Parole, on rencontre l'expression se lever, mais on pense peu à ce qu'elle signifie ultérieurement, parce qu'elle est du nombre des expressions familières ; mais dans le sens interne elle renferme l'élévation, comme ici du mal au bien, car le mental s'élève quand il s'éloigne du mal, numéro 2388 : Sortir c'est s'éloigner ou ne pas rester : le Lieu, c'est l'état du mal, numéro 2393 : d'après cela, il est évident que tel est la signification de ces paroles. Il a déjà été dit plusieurs fois ce que sont ceux qui sont dans les connaissances du vrai, mais en même temps dans la vie du mal, savoir, que tant qu'ils sont dans la vie du mal, ils ne croient rien ; car vouloir et par suite faire le mal, est tout à fait incompatible avec reconnaître le vrai par la foi ; de là il est encore évident que l'homme ne peut être sauvé, par cela qu'il pense et prononce le vrai et même le bien, lorsqu'il ne veut et que par son vouloir il ne fait que le mal ; le vouloir même de l'homme est ce qui vit après la mort, il n'en est pas ainsi de son penser autre que celui qui découle de son vouloir : c'est pourquoi, comme l'homme est tel qu'est son vouloir, on peut voir ce qu'il doit penser des vrais de la foi qu'il a puisés, et qu'il a même enseignés, puisque ces vrais le condamneraient ; il est alors si éloigné de penser d'après ces vrais, qu'il les a, au contraire, en aversion, et que même, autant qu'il lui est permis, il les blasphème, ainsi que fait la troupe du diable. Ceux qui n'ont pas été instruits au sujet de la vie après la mort peuvent penser qu'il leur est alors facile de recevoir la foi, quand ils voient que le Seigneur gouverne tout le Ciel, et quand ils apprennent que le Ciel consiste à aimer le Seigneur et le prochain ; mais les méchants sont aussi éloignés de la possibilité de recevoir la foi, c'est-à-dire, de croire cette vérité d'après leur vouloir, que l'enfer est éloigné du Ciel ; car ils sont entièrement dans le mal et par le mal entièrement dans le faux : à leur approche seule ou à leur présence seule on connaît et l'on perçoit qu'ils sont contre le Seigneur et contre le prochain, ainsi contre le bien et par conséquent contre le vrai ; il y a une sphère abominable qui s'exhale de la vie de leur volonté et de la pensée qui procède de leur volonté, numéros 1048, 1053, 1316, 1504. S'il était possible que dans l'autre vie ils crussent et devinrent bons par l'instruction seule, il n'y en aurait pas un dans l'enfer ; car le Seigneur, tout autant qu'ils sont, veut les élever vers Lui dans le Ciel ; sa Miséricorde, en effet, est Infinie, parce qu'elle est Divine ; elle s'exerce même envers tout le genre humain, ainsi tant envers les méchants qu'envers les bons.

  
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Arcanes Célestes #1316

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1316. Voilà un seul peuple : une seule lèvre à eux tous, signifie qu'ils avaient tous eu le vrai de la foi et une même doctrine : cela résulte de ce que le peuple signifie le vrai de la foi, et de ce que la lèvre signifie la doctrine. Que le peuple signifie le vrai de la foi, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le vrai de la foi, c'est ce que j'ai déjà fait voir numéro 1259 : et que la lèvre signifie la doctrine de la foi, je l'ai montré ci-dessus, vers. 1. La locution un seul peuple et une seule lèvre est employée quand tous ont pour fin le bien commun de la société, le bien commun de l'Eglise, et le Règne du Seigneur ; car on a ainsi pour fin le Seigneur par Qui tous sont un, Mais le Seigneur ne peut nullement être présent pour celui qui a le bien propre pour fin ; le propre même de l'homme éloigne le Seigneur, car il plie et tourne vers soi le bien commun de la société, celui de l'Eglise et même le Règne du Seigneur, au point que ces choses sont comme pour soi ; ainsi il enlève au Seigneur ce qui Lui appartient, et se met à sa place. Quand le propre règne chez l'homme, il est le même dans chacune de ses pensées, et même dans les moindres idées de ses pensées ; ainsi agit chez l'homme ce qui est dominant. Cela ne se montre pas dans la vie du corps d'une manière aussi frappante que dans l'autre vie ; ce qui est dominant chez l'Esprit se manifeste par une certaine sphère que perçoivent tous ceux qui sont autour de lui, sphère qui lui est semblable, parce qu'elle émane de chacune des choses qui sont chez lui. La sphère de celui qui se considère lui-même dans chaque chose, s'approprie, et absorbe, ainsi qu'on s'exprime dans le monde spirituel, tout ce qui lui est favorable, par conséquent tout le plaisir des esprits qui l'environnent, et détruit chez eux toute liberté ; c'est pourquoi il est impossible qu'un tel esprit ne soit pas désassocié. Mais, quand il y a un seul peuple et une seule lèvre, c'est-à-dire, quand on a en vue le bien commun de tous, nul ne s'approprie le plaisir d'autrui, et ne détruit la liberté d'autrui, mais chacun l'étend et l'augmente antant qu'il le peut ; de là les sociétés célestes sont comme ne faisant qu'un ; et cela, uniquement par l'amour mutuel qui précède du Seigneur : il en est de même dans l'Eglise.

  
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