Quelques réflexions stimulées par le fléau des coronavirus...
(Nous l'avons mis au point en mars 2020 et nous l'avons mis à jour en novembre 2020)
1. Le fléau des coronavirus est une mauvaise chose. Elle rend les gens malades. Elle tue certains d'entre eux. Elle fait peur à beaucoup de gens. Elle empêche les gens de se réunir pour faire les choses qu'ils veulent faire. Elle perturbe le marché boursier, anéantissant les économies et les opportunités de toute une vie. (Oui, c'est revenu maintenant, mais il est certain que certaines personnes se sont fait battre par elle). Cela va probablement provoquer des pertes d'emplois. [Cela a été écrit très tôt ; nous avons vu les pertes d'emplois massives. Nous avons vu une certaine reprise, mais il y a encore beaucoup de chômage]. C'est mauvais !
2. Dieu veut-il que de mauvaises choses arrivent ? Non. (Voir la La Vraie Religion Chrétienne 43.)
3. Dieu a-t-il créé un univers dans lequel de mauvaises choses peuvent se produire ? Oui. Apparemment. (Si vous acceptez qu'il y a un Dieu, etc. -- qui devra être un autre fil conducteur...). De bien des façons, c'est un univers incroyablement dangereux, avec des trous noirs, et des étoiles qui explosent, et une chaleur et un froid incroyables. Et pourtant, il y a aussi au moins une planète Boucle d'Or, où tout va bien. Toujours dangereuse, mais belle et luxuriante et étonnante. C'est un bon endroit pour le développement de la vie humaine, où nous pouvons relever les défis des mauvaises choses, et développer la sagesse et la persévérance nécessaires pour y faire face.
4. Selon vous, quelle est la volonté de Dieu dans tout cela ? Voici une partie de la réponse : Une bonne issue à ce fléau pourrait être pour nous tous de voir et de faire l'expérience que les gens s'entraident, et que les nations s'entraident. C'est fragmentaire, bien sûr, mais... à titre d'exemple, les efforts pour développer un vaccin efficace ont été facilités par une publication assez précoce de la composition du virus. Il y a un échange de données épidémiologiques. Il y a de la communication. Il y a de la compassion. Il y avait des organisations caritatives en ville qui ont envoyé des surplus de fournitures médicales des États-Unis vers la Chine lorsque le virus a frappé durement Wuhan. Nous voyons des travailleurs de la santé s'occuper courageusement des personnes malades et contagieuses. Nous avons vu des progrès rapides dans les thérapies, et un partage généreux de l'information. Et nous venons de mettre au point un vaccin contre de nouveaux agents pathogènes dangereux en moins d'un an.
En tant qu'êtres humains, nous avons eu, et avons encore, la possibilité de répondre, bien ou mal, à cette crise. Il existe un concept utile dans la philosophie du stoïcisme, à savoir que vous ne pouvez pas contrôler toutes les choses qui vous arriveront, mais que vous pouvez contrôler la façon dont vous réagissez. Je crois que Dieu veut que nous réagissions bien. Nous pouvons certainement, et nous le ferons, et nous devrions discuter de la façon dont cela se passerait. Nous devrions être capables de le faire sans vitriol, sans démagogie, sans hypocrisie, mais avec une considération juste et calme des faits. Nous avons la liberté de le faire. Nous pouvons avoir la sagesse de le faire.
Si notre motivation première est d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, de bonnes choses se produiront.
