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Genèse 20

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1 Et Abraham s'en alla de là au pays de Midi, et demeura entre Kadès et Sur, et il habita comme étranger à Guérar.

2 Or Abraham dit de Sara sa femme : C'est ma sœur; et Abimélec, Roi de Guérar, envoya, et prit Sara.

3 Mais Dieu apparut la nuit dans un songe à Abimélec, et lui dit : Voici, tu es mort, à cause de la femme que tu as prise, car elle a un mari.

4 Or Abimélec ne s'était point approché d'elle. Et il dit : Seigneur, feras-tu donc mourir une nation juste?

5 Ne m'a-t-il pas dit : C'est ma sœur? Et elle-même aussi n'a-t-elle pas dit : C'est mon frère? J'ai fait ceci dans l'intégrité de mon cœur, et dans la pureté de mes mains.

6 Et Dieu lui dit en songe : Je sais que tu l'as fait dans l'intégrité de ton cœur, et aussi ai-je empêché que tu ne péchasses contre moi; c'est pourquoi je n'ai pas permis que tu la touchasses.

7 Maintenant donc rends à cet homme-là sa femme, car il est Prophète; et il priera pour toi, et tu vivras. Mais si tu ne la rends pas, sache que tu mourras de mort, avec tout ce qui est à toi.

8 Et Abimélec se leva de bon matin, et appela tous ses serviteurs, et leur rapporta toutes ces choses, eux l'écoutant; et ils furent saisis de crainte.

9 Puis Abimélec appela Abraham, et lui dit : Que nous as-tu fait? Et en quoi t'ai-je offensé, que tu aies fait venir sur moi et sur mon royaume un grand péché? Tu m'as fait des choses qui ne se doivent point faire.

10 Abimélec dit aussi à Abraham : Qu'as-tu vu [qui t'ait obligé] de faire cela?

11 Et Abraham répondit : C'est parce que je disais : Assurément il n'y a point de crainte de Dieu en ce lieu-ci, et ils me tueront à cause de ma femme.

12 Et aussi, à la vérité, elle est ma sœur, fille de mon père; mais elle n'est pas fille de ma mère; et elle m'a été donnée pour femme.

13 Et il est arrivé que je lui ai dit, lors que Dieu ma conduit çà et là, hors de la maison de mon père; c'est ici la grâce que tu me feras, dis de moi dans tous les lieux où nous irons : C'est mon frère.

14 Alors Abimélec prit des brebis, des bœufs, des serviteurs, et des servantes, et les donna à Abraham, et lui rendit Sara, sa femme.

15 Et [lui] dit : Voici mon pays est à ta disposition, demeure où il te plaira.

16 Et il dit à Sara : Voici, j'ai donné à ton frère mille [pièces] d'argent; voici, il t'est une couverture d'yeux envers tous ceux qui sont avec toi, et envers tous les [autres]; et ainsi elle fut reprise.

17 Et Abraham fit requête à Dieu; et Dieu guérit Abimélec, sa femme, et ses servantes; et elles eurent des enfants.

18 Car l'Eternel avait entièrement resserré toute matrice de la maison d'Abimélec, à cause de Sara femme d'Abraham.

   

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #2526

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2526. Et dans la franchise de mes mains, j'ai fait cela, signifie d'après l'affection du vrai, et ainsi d'après toute faculté : cela est évident par la signification de la française et par celle des mains ; la franchise, dans la Langue originale, est exprimée par un mot qui signifie aussi la netteté et la pureté ; les mains se disent du vrai, et signifient la puissance, par conséquent la faculté, numéro 878. Si donc ces mots.

Dans la droiture de mon cœur et dans la franchise de mes mains j'ai fait cela, signifient qu'il avait pensé d'après l'innocence et le simple bien, et d'après l'affection du vrai, ainsi d'après toute faculté, cela vient de ce que d'après l'innocence le bien est bien, et que d'après le bien le vrai est vrai, et que quand le bien et le vrai sont dans leur ordre, alors il y a toute faculté ; que ce soit là ce qui est renfermé dans ces mots, c'est ce qu'on voit clairement, car le cœur droit, ou intègre, ou parfait, par lequel est signifié le bien, n'existe pas, si l'innocence n'est pas dans le bien, comme il a été dit, de là il devient un simple bien ; et les mains franches ou nettes ou pures, qui se disent des vrais, n'existent pas, si le bien n'est pas dans les vrais, comme il a été dit aussi, c'est-à-dire s'il n'y a pas affection du vrai ; quand c'est d'après ces choses, c'est aussi d'après toute faculté ou d'après toute puissance ; laquelle est aussi signifiée par les mains, numéro 878.

  
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