Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #10277

Proučite ovaj odlomak

  
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10277. Quiconque les touchera sera sanctifié, signifie le communicatif avec tous ceux qui reçoivent par l'amour et par la foi : on le voit par la signification de toucher, en ce que c'est la communication, numéro 10130 ; et par la signification d'être sanctifié, en ce que c'est l'influx et la présence du Seigneur, numéro 10276 ; et comme l'influx et la présence du Seigneur sont dans l'amour et dans la foi, ainsi chez ceux qui Le reçoivent par l'amour et par la foi, ce sont par conséquent ceux-là qui sont dits ici être sanctifiés ; mais c'est le Divin chez eux, qui seul est saint, et nullement leur propre.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #10276

Proučite ovaj odlomak

  
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10276. Et tu les sanctifieras, et ils seront saint des saints, signifie ainsi l'influx et la présence du Seigneur dans le culte de l'Église représentative : on le voit par la signification d'être sanctifié, en ce que c'est représenter le Seigneur quant au Divin Humain, et la réception du Divin Bien et du Divin Vrai procédant de Lui ; car le Seigneur seul est Saint, et par suite il n'y a de saint que ce qui procède de Lui ; d'où il est évident qu'être sanctifié signifie aussi l'influx et la présence du Seigneur dans le culte de l'Église représentative ; car il a déjà été montré qu'être sanctifié, c'est représenter le Seigneur quant au Divin Humain, numéro 9956, 9988, 10069 ; et aussi la réception du Divin Bien et du Divin Vrai procédant de Lui, numéro 8806, 9820, 10128 ; que le Seigneur Seul est Saint, et qu'il n'y a de saint que ce qui procède de Lui, numéro 9229, 9479, 9680, 9818 ; qu'ainsi les choses saintes chez la nation Israélite et Juive étaient saintes représentativement, numéro 10149 ; et par la signification de saint des saints, en ce que c'est le Divin Bien céleste, numéro 10129 : de là il est évident que toutes ces choses, qui ont été ointes, étaient appelées saint des saints d'après l'influx et la présence du Divin Humain du Seigneur ; et tout influx et présence du Seigneur se fait immédiatement, et aussi dans les Cieux inférieurs médiatement par le bien céleste, qui est le bien du Ciel intime, c'est pourquoi autant les biens des Cieux inférieurs contiennent et renferment en eux le bien céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur, autant ils sont des biens ; de là vient que les choses, qui avaient été ointes, étaient appelées saint des saints ; sur l'influx immédiat et médiat du Seigneur, voir aux articles cités, numéro 9682, et numéro 9683. Mais pour qu'on sache comment cela a lieu, il faut savoir ce que c'est que la représentation, et ce que c'est qu'une Église représentative ; il a été amplement montré ce que c'est que l'une et l'autre, aux articles cités, numéro 9229, 9280, 10030 ; mais comme il en est peu aujourd'hui qui sachent ce que c'est que la représentation, et ce que c'est qu'une Église représentative, ce sujet va encore être illustré en quelques mots : Chez les anges, dans les Cieux intimes, ce sont les affections du bien et du vrai procédant du Seigneur, qui font leur vie et leur félicité ; ces affections dans le dernier Ciel se fixent dans des formes externes, qui sont innombrables, avec une variété infinie ; tout ce que dans ce Ciel on voit devant ses yeux vient de là : ce sont des représentatifs des intérieurs, lesquels sont des affections du bien et du vrai, et sont appelés les célestes et les spirituels : les bons esprits qui perçoivent les choses saintes du Ciel dans ces représentatifs comme sujets sont affectés intérieurement : ainsi, par exemple, ils voient des Paradis avec des arbres et des fruits d'espèces innombrables ; ils voient pareillement des lieux plantés de rosiers, des lieux pleins de verdure, des champs couverts de moissons, des maisons et des palais, et plusieurs autres merveilles ; et toutes ces choses correspondent aux affections du bien et du vrai qui procèdent du Seigneur dans les Cieux supérieurs : il y a aussi dans ces Cieux des représentatifs, mais qui surpassent immensément en perfection, en agrément et en félicité ceux qui sont dans le dernier Ciel ; c'est de ces représentatifs qu'il est dit que jamais aucun œil n'a vu rien de tel ; si même quelque chose en était raconté, cela serait au-dessus de la foi humaine. 'D'après cela, on peut voir ce que c'est que les représentatifs ; tous ceux qui ont été institués chez la nation Israélite étaient semblables à ceux qui sont dans le dernier Ciel, mais dans une moindre perfection, parce qu'ils étaient dans la nature du monde ; par exemple, la Tente avec l'arche, avec la Table sur laquelle étaient les pains des faces, avec le Chandelier et ses lampes, avec l'Autel du parfum ; les habits d'Aharon et de ses fils ; et plus tard le Temple avec son sanctuaire, où était l'Arche sur laquelle il y avait le Propitiatoire et les Chérubins ; la Mer d'airain, les Bassins, et autres choses semblables ; toutefois il apparaît beaucoup d'autres représentatifs en nombre infini dans le dernier Ciel, mais d'une excellence et d'une perfection plus grande : c'est de ce Ciel que ceux qui devaient être institués chez la nation Israélite furent montrés à Moïse par le Seigneur sur la montagne de Sinaï, comme il est évident dans l' ; toutefois, Moïse les y vit non pas par les yeux de son corps, mais par les yeux de son esprit. Quels sont les représentatifs, c'est encore ce qu'on peut savoir par ceux qui ont été vus par les Prophètes ; par exemple, par Daniel, par Jean dans l'Apocalypse, et par d'autres ; tous ces représentatifs renferment en eux des Divins spirituels et célestes ; qu'ils soient inintelligibles sans une interprétation d'après le sens interne, c'est ce qui est évident pour chacun ; d'après ce qui vient d'être dit, on voit de nouveau ce que c'est qu'une Église représentative. Cette Église a été instituée dans la Terre de Canaan principalement pour la Parole, afin qu'elle fût écrite par des représentatifs et des significatifs, ainsi par des choses qui étaient chez cette nation, dans leur Église et dans leur terre ; car tous les lieux dans la terre de Canaan, toutes les montagnes et tous les fleuves qui y étaient, représentaient dès les temps très-anciens des choses qui sont dans les Cieux, numéro 3686, 4240, 4447, 4454, 5136, 6516 ; et par la suite les héritages, les Tribus et les autres choses ont aussi représenté : le sens littéral de la Parole de l'Ancien Testament consistait en de tels représentatifs, afin qu'il y eût un dernier dans lequel se termineraient les intérieurs, et sur lequel ils se tiendraient, comme un édifice sur son fondement, voir numéro 9360, 9824, 10044. D'après cela, tout homme intelligent peut savoir que la Parole est très-sainte, et que son sens littéral est saint d'après son sens interne, mais que séparé de ce sens il n'est pas saint ; car le sens littéral separé du sens interne, est comme l'externe de l'homme séparé de son interne, l'externe étant alors un simulacre privé de vie ; il est aussi comme l'enveloppe d'un arbre, d'une fleur, d'un fruit ou d'une semence sans leurs intérieurs ; et comme les fondements sans la maison ; ceux donc qui s'attachent au sens seul de la lettre, et qui n'ont point ou ne s'acquièrent point d'après la Parole une doctrine concordante avec son sens interne, peuvent être entraînés dans toutes les hérésies ; c'est de là que la Parole est appelée par de tels hommes le Livre des Hérésies ; la Doctrine elle-même tirée de la Parole doit entièrement éclairer et conduire ; le sens interne enseigne cette doctrine elle-même, et celui qui connaît cette doctrine a le sens interne de la Parole. La Nation Juive, parce qu'elle ne reconnaissait dans la Parole rien de saint que ce qui était dans le sens de la lettre, qu'elle séparait entièrement du sens interne, est tombée dans de telles hérésies, que les Juifs n'ont point reconnu le Seigneur, quand il vint dans le monde ; telle est encore cette nation aujourd'hui ; aussi, quoiqu'elle vive parmi les Chrétiens, toujours est-il qu'elle ne reconnaît point encore le Seigneur d'après la Parole : que dès le premier temps cette nation ait été dans les externes sans les internes, on le voit dans ce qui a été montré, aux articles cités, numéro 9320 (fin), 9380 : si donc le Seigneur ne fût pas venu dans le monde, et n'eût pas ouvert les intérieurs de la Parole, la communication avec les Cieux par la Parole aurait été rompue ; cette communication étant rompue, le genre humain dans cette terre aurait péri ; car l'homme ne peut rien penser de vrai, ni rien faire de bien, que d'après le Ciel, c'est-à-dire, d'après le Seigneur par le Ciel ; c'est la Parole qui ouvre le Ciel.

  
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