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Genèse 15

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1 Après ces choses, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Abram, ne crains point, je suis ton bouclier, et ta grande récompense.

2 Et Abram répondit : Seigneur Eternel, que me donneras-tu? je m'en vais sans [laisser] d'enfants [après moi], et celui qui a le maniement de ma maison c'est ce Dammésec Elihézer.

3 Abram dit aussi : Voici, tu ne m'as point donné d'enfants; et voilà, le serviteur né dans ma maison, sera mon héritier.

4 Et voici, la parole de l'Eternel lui [fut adressée] en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles sera ton héritier.

5 Puis l'ayant fait sortir dehors, il lui dit : Lève maintenant les yeux au ciel, et compte les étoiles, si tu les peux compter; et il lui dit : Ainsi sera ta postérité.

6 Et [Abram] crut à l'Eternel, qui lui imputa cela à justice.

7 Et il lui dit : Je suis l'Eternel qui t'ai fait sortir d'Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays-ci pour le posséder.

8 Et il dit : Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?

9 Et il lui répondit : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, une tourterelle, et un pigeon.

10 Il prit donc toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et mit chaque moitié vis-à-vis l'une de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux.

11 Et une volée d'oiseaux descendit sur ces bêtes mortes; mais Abram les chassa.

12 Et il arriva comme le soleil se couchait, qu'un profond sommeil tomba sur Abram, et voici, une frayeur d'une grande obscurité tomba sur lui.

13 Et [l'Eternel] dit à Abram : Sache comme une chose certaine que ta postérité habitera quatre cents ans comme étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu'elle sera asservie aux habitants [du pays], et sera affligée;

14 Mais aussi je jugerai la nation, à laquelle ils seront asservis, et après cela ils sortiront avec de grands biens.

15 Et toi tu t'en iras vers tes pères en paix, et seras enterré en bonne vieillesse.

16 Et en la quatrième génération ils retourneront ici; car l'iniquité des Amorrhéens n'est pas encore venue à son comble.

17 Il arriva aussi que le soleil étant couché, il y eut une obscurité toute noire, et voici un four fumant, et un brandon de feu qui passa entre ces choses qui avaient été partagées.

18 En ce jour-là l'Eternel traita alliance avec Abram, en disant : J'ai donné ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate;

19 Les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens,

20 Les Héthiens, les Phérésiens, les Réphaïms,

21 Les Amorrhéens, les Cananéens, les Guirgasiens, et les Jébusiens.

   

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #1748

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1748. Si depuis un fil jusqu'â une courroie de soulier, signifie toutes les choses qui étaient des impuretés naturelles et corporelles : On le voit par la signification de la courroie du soulier. Dans la Parole, la plante du pied et le talon signifient le dernier naturel, comme je l'ai déjà expliqué, numéro 259. Le soulier est ce qui enveloppe la plante du pied et le talon, c'est pourquoi le soulier signifie le naturel qui est encore plus bas, par conséquent le corporel même. La signification du soulier est selon les sujets dont il s'agit ; si les sujets sont bons, elle est prise dans un sens bon, s'ils sont mauvais, elle est prise, dans un sens mauvais, comme ici où il s'agit de l'acquisition du roi de Sodome, qui signifie le mal et le faux ; voilà pourquoi la courroie du soulier signifie les impuretés naturelles et corporelles ; le fil de soulier signifie le faux, et la courroie du soulier, le mal, et comme c'est dans un diminutif, ce faux et ce mal sont les plus vils de tous. On voit aussi dans la Parole, par plusieurs passages, que le soulier a une telle signification ; par exemple, quand Jéhovah du milieu du buisson apparut à Moïse, il lui dit :

« N'approche point d'ici, ôte tes souliers de dessus tes pieds, parce que le lieu sur lequel tu te tiens est une terre de sainteté. » - Exode 3:5.

Le chef de l'armée de Jéhovah dit de même à Josué :

« Ote ton soulier de dessus ton pied, parce que le lieu sur lequel tu te tiens (est) la sainteté, lui. » - Josué 5:15.

Chacun peut voir que le soulier n'ôtait rien de la sainte a pourvu qu'en soi l'homme fut saint, mais que cela a été dit, parce que le soulier représentait le dernier naturel et le corporel dont on doit se dépouiller, On voit aussi dans David que c'est l'impureté naturelle et corporelle :

« Moab (sera) le bassin de mon ablution, je jetterai mon soulier sur Edom. » - Psaumes 60:10.

La même chose est renfermée dans l'ordre qui fut donné aux disciples :

« Quiconque ne vous aura pas reçu et n'aura pas écouté vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. » - Matthieu 10:14 ; Mars Matthieu 6:11 ; Luc 9:5.

La poussière des pieds a, dans ce passage, la même signification que le soulier, parce que la plante des pieds signifie le dernier naturel, savoir, l'impureté provenant du mal et du faux ; et comme à cette époque on était dans les représentatifs, et qu'on pensait que les arcanes célestes étaient renfermés en eux seuls et non dans les vérités nues, voilà pourquoi les disciples reçurent ordre d'agir ainsi. Le soulier signifiant le dernier naturel, l'action d'ôter ses souliers ou de se déchausser signifiait aussi qu'on devait se dépouiller des derniers de la nature : il est de même pour celui qui ne voulait pas remplir le lévirat, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Celui qui ne voudrait pas remplir le lévirat, sa belle-sœur s'approchera de lui, aux yeux des anciens, et elle lui arrachera son soulier de dessus son pied, et elle lui crachera à la face, et elle répondra et dira : Ainsi sera fait à l'homme qui ne bâtit pas la maison de son frère, et son nom sera appelé en Israël la maison du déchaussé. » - .

Ce qui signifie être sans aucune charité naturelle. Que le soulier signifie le dernier naturel même dans un sens bon, c'est aussi ce qu'on voit par la Parole ; par exemple dans Moïse, au sujet d'Ascher, Ascher (sera) béni plus que les fils ; qu'il soit agréable à ses frères, et qu'il trempe son pied dans l'huile ; son soulier (sera) de fer et d'airain. » - Deutéronome 33:24-25.

Là, le soulier est le dernier naturel ; le soulier de fer est le vrai naturel, le soulier d'airain est le bien naturel, comme on le voit par la signification du fer et de l'airain, numéros 425, 426 ; et comme le soulier signifiait le dernier naturel et le corporel, de là vint la formule par laquelle était signifié ce qu'il y avait de plus petit et de plus vil, car le dernier naturel Et le corporel, c'est ce qu'il y a de plus vil chez l'homme ; c'est ce qu'entendait Jean-Baptiste, quand il dit :

« Il en vient un plus fort que moi, et dont je ne suis pas digne de délier la courroie des souliers. » - Luc 3:16 ; Marc 1:7 ; Jean 1:27.

  
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