Biblija

 

Ézéchiel 2

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1 Et il me fut dit : Fils d'homme, tiens-toi sur tes pieds, et je parlerai avec toi.

2 Alors l'Esprit entra dans moi, après qu'on m'eut parlé, et il me releva sur mes pieds, et j'ouïs celui qui me parlait,

3 Qui me dit : fils d'homme; je t'envoie vers les enfants d'Israël, vers des nations rebelles qui se sont rebellées contre moi; eux et leurs pères ont péché contre moi jusques à ce propre jour.

4 Et ce sont des enfants effrontés, et d'un cœur obstiné, vers lesquels je t'envoie; c'est pourquoi tu leur diras que le Seigneur l'Eternel a ainsi parlé.

5 Et soit qu'ils écoutent, ou qu'ils n'en fassent rien; car ils sont une maison rebelle, ils sauront pourtant qu'il y aura eu un Prophète parmi eux.

6 Mais toi, fils d'homme, ne les crains point, et ne crains point leurs paroles; quoique des gens revêches et [dont les langues sont perçantes] comme des épines soient avec toi, et que tu demeures parmi des scorpions; ne crains point leurs paroles, et ne t'effraie point à cause d'eux, quoiqu'ils soient une maison rebelle.

7 Tu leur prononceras donc mes paroles, soit qu'ils écoutent, ou qu'ils n'en fassent rien; car ils ne sont que rébellion.

8 Mais toi, fils d'homme, écoute ce que je te dis, et ne sois point rebelle, comme cette maison rebelle; ouvre ta bouche, et mange ce que je te vais donner.

9 Alors je regardai, et voici, une main [fut] envoyée vers moi, et voici, elle avait un rouleau de livre.

10 Et elle l'ouvrit devant moi, et voici, il était écrit dedans et dehors, et des lamentations, des regrets, et des malédictions y étaient écrites.

   

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #7091

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7091. Ainsi a dit Jéhovah le Dieu d'Israël, signifie d'après le Divin Humain du Seigneur, savoir, l'exhortation à ceux qui sont contre les vrais de l'Église : cela est évident en ce que par Jéhovah le Dieu d'Israël est entendu le Seigneur quant au Divin Humain ; que le Seigneur soit Jéhovah dans la Parole, on le voit numéro 1343, 1736, 2921, 3023, 3035, 5041, 5663, 6303, 6281, 6905 ; il est appelé le Dieu d'Israël, parce qu'Israël signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéro 6426, 6637, et parce que le Seigneur par son avènement dans le monde a sauvé ceux qui avaient été de ce Royaume ou de cette Église, numéro 6854, 6914, 7035 : que le Dieu d'Israël soit le Seigneur quant au Divin Humain, c'est parce que ceux qui sont de cette Église ont des idées naturelles sur tout spirituel et sur tout céleste, et aussi sur le Divin, si donc ils ne pensaient pas du Divin comme d'un Homme Naturel, ils ne pourraient être conjoints au Divin par aucune affection ; car s'ils ne pensaient pas du Divin comme d'un Homme naturel, ils n'auraient du Divin aucune idée, ou ils en auraient des idées énormes, et ainsi ils souilleraient le Divin ; c'est de là que par le Dieu d'Israël est entendu le Seigneur quant au Divin Humain, et même quant au Divin naturel : que par Israël et Jacob dans le sens suprême soit entendu le Seigneur quant au Divin Naturel, par Israël quant au Divin Naturel Interne, et par Jacob quant au Divin Naturel Externe, on le voit numéro 4570 ; et que ceux qui sont de l'Église spirituelle ont été sauvés et sont sauvés par le Divin Humain du Seigneur, numéro 2833, 2834 ; et que l'homme spirituel de l'Église, qui est Israël, est intérieur naturel, numéro 4286, 4402. A présent, d'après ce qui vient d'être dit, on voit clairement pourquoi le Seigneur dans la Parole est appelé Jéhovah le Dieu d'Israël, et Jéhovah le Saint d'Israël ; chacun peut savoir que le Divin n'a été ainsi nommé qu'en conformité de quelque chose de Saint qui n'est point apparent dans le sens de la lettre. Que le Seigneur quant au Divin Naturel soit entendu par le Dieu d'Israël, on le voit par plusieurs passages dans la Parole ; clairement par ceux-ci :

« Moïse et Aharon, Nadab et Abihu, et les soixante-dix anciens d'Israël, virent le Dieu d'Israël, sous les pieds de Qui il y avait comme un ouvrage de pierre de saphir, et comme la substance du Ciel quant à la pureté. » - Exode 24:9-10 ; que c'était le Seigneur, et non Jéhovah Qui est appelé le Père, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Personne ne vit jamais Dieu, » Jean 1:18 ;

« Vous n'avez jamais entendu sa voix, ni vu son aspect. » Jean 5:37.Dans Ésaïe :

« Je Te donnerai les trésors des ténèbres et les richesses cachées des lieux secrets, afin que tu connaisses que (c'est) Moi Jéhovah qui T'ai appelé de ton Nom, le Dieu d'Israël. » Ésaïe 45:3.

Dans Ézéchiel :

« Sur la tête des Chérubins (il y avait) comme un aspect de pierre de saphir, une ressemblance de trône ; et sur la ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et comme un aspect de feu, et de l'arc-en-ciel, et de splendeur tout autour. » Ézéchiel 1:26-27, 28 ; ces choses sont appelées la gloire de Jéhovah et du Dieu d'Israël, ibid. Chapitre Ézéchiel 1:28, 8:4. , ; et aussi lorsqu'il s'agit du Nouveau Temple, dans le Même ; ; et en outre dans beaucoup d'autres passages, comme , . , . , et ailleurs : puis aussi le SAINT D'ISRAËL, , 12, 15, , 14. Ézéchiel 39:7. Que le Dieu d'Israël et le Saint d'Israël ce soit le Seigneur quant au Divin Humain, on le voit aussi en ce qu'il est appelé Rédempteur, Sauveur, Facteur ; RÉDEMPTEUR, dans Ésaïe :

« Notre Rédempteur Jéhovah Zebaoth, son Nom (est) le Saint d'Israël. » - Ésaïe 47:4 ; puis .

SAUVEUR, dans Ésaïe 43:3.

FACTEUR, dans Ésaïe 45:11.

D'après cela il est bien évident que par Jéhovah dans la Parole de l'Ancien Testament nul autre que le Seigneur n'est entendu, car il est dit JÉHOVAH Dieu et SAINT D'ISRAËL, RÉDEMPTEUR, SAUVEUR, FACTEUR : Jéhovah Rédempteur et Sauveur, dans Ésaïe :

« Afin que toute Chair sache que Moi (je suis) Jéhovah, ton Sauveur, et ton Rédempteur, le fort de Jacob. » Ésaïe 49:26 :

Dans le Même :

« Afin qu'on sache que Moi (je suis) Jéhovah ton Sauveur et ton Rédempteur, le puissant d'Israël. » - Ésaïe 60:16 ; comme aussi dans , 24, . .

Que le Seigneur ait sauvé Israël, c'est-à-dire, ceux qui sont de l'Église spirituelle, on le voit dans Ésaïe :

« Je raconterai les miséricordes de Jéhovah, les louanges de Jéhovah, selon tout ce que nous a rétribué Jéhovah, grand en bonté pour la maison d'Israël ; il a dit : Certes, mon peuple, eux, des fils qui ne mentent point ; c'est pourquoi il est devenu pour eux un Sauveur.

Dans toute leur angoisse il a été en angoisse ; et l'Ange de ses faces les a délivrés, à cause de son amour, et de son indulgence, Celui-ci les a rachetés, et il les a pris, et les a portés tout les jours de l'éternité. » Ésaïe 63:7-8, 9.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #5664

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5664. Vous a donné un don caché dans vos besaces, signifie que c'est par Lui sans aucune prudence de leur part : on le voit par la signification du don caché, en ce que c'est le vrai et le bien, qui sont donnés par le Seigneur, à l'insu de l'homme ; et par la signification de l'argent remis dans les sacs ou dans les besaces, en ce que c'est sans aucune puissance de leur part, numéro 5488, 5496, 5499 ; de là il est évident que ces paroles, « vous a donné un don caché dans vos besaces, » signifient que le vrai et le bien dans le naturel viennent de Lui, à savoir, du Divin Humain du Seigneur, sans aucune puissance de leur part, et comme c'est sans aucune puissance de leur part, c'est sans aucune prudence de leur part ; il est dit « prudence, » parce que la prudence correspond à la Providence, et ce qui procède de la Divine Providence ne provient pas de la prudence de l'homme.

5664 (bis). Votre argent est venu à moi, signifie qu'il sera vu comme un vrai acquis par eux : on le voit par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéro 1551, 2954 ; si leur argent est venu à lui, c'était pour acheter, ainsi pour acquérir ; car acheter, c'est acquérir, numéro 5655 ; de là résulte que votre argent est venu à moi, signifie le vrai acquis par eux ; mais comme le vrai, qui appartient à la foi, ne peut jamais être acquis par aucun homme, mais est insinué et donné par le Seigneur, et cependant est vu comme provenant de l'homme, il est dit qu' “ Il sera vu comme un vrai acquis par eux. » . Que le vrai soit insinué et donné par le Seigneur, c'est même notoire dans l'Église, car il est enseigné que c'est de Dieu et non de l'homme que vient la foi, ainsi non-seulement la confiance, mais aussi les vrais qui appartiennent à la foi ; il apparaît cependant toujours que les vrais qui appartiennent à la foi sont acquis par l'homme ; il ignore profondément que ces vrais influent, parce qu'il ne perçoit pas ; s'il ne perçoit pas, c'est parce que ses intérieurs ont été fermés, au point qu'il ne peut pas avoir de communication perceptible avec les esprits et les anges ; quand ses intérieurs ont été fermés, l'homme ne peut absolument rien savoir de l'influx. Toutefois, il faut qu'on sache que, autre chose est de connaître les vrais de la foi, et autre chose de croire les vrais de la foi ; ceux qui connaissent seulement les vrais de la foi, les placent dans la mémoire comme les autres choses qui appartiennent à une science ; l'homme peut s'acquérir ces vrais sans un tel influx, mais ils n'ont point la vie, comme on le voit clairement en ce que l'homme méchant, même le plus méchant, peut connaître les vrais de la foi aussi bien que l'homme probe et pieux ; mais chez les méchants, comme il a été dit, ils n'ont point la vie, car lorsque le méchant les produit, il regarde dans chacun d'eux ou sa gloire ou son profit, d'où il résulte que c'est l'amour de soi et l'amour du monde qui soufflent et font une sorte de vie, mais cette vie est telle qu'est dans l'enfer la vie qui est appelée mort spirituelle ; de là vient que lorsqu'il les produit, il les produit de mémoire et non de cœur : mais celui qui croit les vrais de la foi, les produit de cœur quand ils les prononce de bouche, car chez lui les vrais de la foi sont tellement enracinés, qu'ils ont une racine dans la mémoire externe, et croissent de là vers les intérieurs ou supérieurs, de même que les arbres fruitiers s'ornent de feuilles, et enfin de fleurs, pour une fin qui est de porter des fruits : il en est ainsi d'un tel homme ; lui non plus ne tend par les vrais de la foi à rien autre chose qu'aux usages, qui sont les exercices de la charité, lesquels sont pour lui les fruits ; ce sont là les choses que l'homme ne peut pas s'acquérir, pas même la plus petite, mais elles lui sont données gratuitement par le Seigneur, et cela à chaque moment de sa vie ; et même s'il veut croire, à chaque moment il lui en est donné d'innombrables ; mais comme l'homme est tel, qu'il manque de la perception que ces choses influent, car s'il avait là perception, il se révolterait, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, parce qu'il croirait qu'alors il perdrait son propre, et avec le propre son libre, ' et avec le libre son plaisir, et qu'ainsi il deviendrait, comme rien, voilà pourquoi il se fait que l'homme ne sait autre chose sinon que tout vient de lui ; c'est là maintenant ce qui est entendu par

“ Il sera vu comme un vrai acquis par eux » : et, en outre, pour que l'homme soit gratifié du propre céleste et du libre céleste, il doit faire le bien comme par lui-même, et penser le vrai comme par lui-même, mais quand il réfléchit il doit reconnaître que c'est par le Seigneur, voir numéro 2882, 2883, 2891.

  
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