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Genèse 23

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1 La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans: telles sont les années de la vie de Sara.

2 Sara mourut à Kirjath-Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer.

3 Abraham se leva de devant son mort, et parla ainsi aux fils de Heth:

4 Je suis étranger et habitant parmi vous; donnez-moi la possession d'un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l'ôter de devant moi.

5 Les fils de Heth répondirent à Abraham, en lui disant:

6 Ecoute-nous, mon seigneur! Tu es un prince de Dieu au milieu de nous; enterre ton mort dans celui de nos sépulcres que tu choisiras; aucun de nous ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort.

7 Abraham se leva, et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.

8 Et il leur parla ainsi: Si vous permettez que j'enterre mon mort et que je l'ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Ephron, fils de Tsochar,

9 de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l'extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu'elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous.

10 Ephron était assis parmi les fils de Heth. Et Ephron, le Héthien, répondit à Abraham, en présence des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville:

11 Non, mon seigneur, écoute-moi! Je te donne le champ, et je te donne la caverne qui y est. Je te les donne, aux yeux des fils de mon peuple: enterre ton mort.

12 Abraham se prosterna devant le peuple du pays.

13 Et il parla ainsi à Ephron, en présence du peuple du pays: Ecoute-moi, je te prie! Je donne le prix du champ: accepte-le de moi; et j'y enterrerai mon mort.

14 Et Ephron répondit à Abraham, en lui disant:

15 Mon seigneur, écoute-moi! Une terre de quatre cents sicles d'argent, qu'est-ce que cela entre moi et toi? Enterre ton mort.

16 Abraham comprit Ephron; et Abraham pesa à Ephron l'argent qu'il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d'argent ayant cours chez le marchand.

17 Le champ d'Ephron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,

18 devinrent ainsi la propriété d'Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville.

19 Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan.

20 Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth.

   

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #3157

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3157. Maintenant, si vous êtes, vous, pour user de miséricorde et de vérité avec mon seigneur, signifie l'examen de leur consentement d'après l'une et l'autre faculté, de la volonté et de l'entendement : on le voit par la signification de la miséricorde, en ce qu'elle appartient au bien ou à l'amour, numéros 3063, 3073, 3120 ; et par la signification de la vérité, en ce qu'elle appartient au vrai ou à la foi, numéros 3121, 3122 ; et comme le bien qui appartient à l'amour concerne la volonté et que le vrai qui appartient à la foi concerne l'entendement, et que ces paroles sont dites à Laban et à Béthuel, ainsi à des hommes, pour savoir s'ils useront de miséricorde et de vérité, elles signifient les choses qui proviennent de l'une et de l'autre faculté, savoir, de leur volonté et de leur entendement ; que ce soit l'examen du consentement, on le voit tant par ces paroles, en ce qu'il est dit « si vous êtes, vous, pour faire, » que par celles qui suivent, « déclarez-le moi, et si non, déclarez-le moi, et je regarderai à droite ou à gauche. »

Dans la régénération de l'homme laquelle est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, voici ce qui a lieu : le vrai de la foi est, à la vérité, appris ; mais il n'est pas reconnu, ni, à plus forte raison, reçu par le bien, s'il n'y a pas consentement de la part de l'une et de l'autre faculté, savoir, de la volonté et de l'entendement ; le consentement est la reconnaissance même, par elle se fait la réception, et même de la part de la volonté, car là est le bien : et quand le vrai de la foi a été reçu par la volonté, ou, ce qui est la même chose, par le bien, alors l'homme est régénéré, car alors la vrai est du bien, ou la foi est de la charité, ou elle est la charité elle-même quant à la vie, numéro 3121.

  
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