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Lamentations 5

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1 Souviens-toi, Eternel, de ce qui nous est arrivé! Regarde, vois notre opprobre!

2 Notre héritage a passé à des étrangers, Nos maisons à des inconnus.

3 Nous sommes orphelins, sans père; Nos mères sont comme des veuves.

4 Nous buvons notre eau à prix d'argent, Nous payons notre bois.

5 Nous sommes poursuivis, le joug sur le cou; Nous sommes épuisés, Nous n'avons point de repos.

6 Nous avons tendu la main vers l'Egypte, vers l'Assyrie, Pour nous rassasier de pain.

7 Nos pères ont péché, ils ne sont plus, Et c'est nous qui portons la peine de leurs iniquités.

8 Des esclaves dominent sur nous, Et personne ne nous délivre de leurs mains.

9 Nous cherchons notre pain au péril de notre vie, Devant l'épée du désert.

10 Notre peau est brûlante comme un four, Par l'ardeur de la faim.

11 Ils ont déshonoré les femmes dans Sion, Les vierges dans les villes de Juda.

12 Des chefs ont été pendus par leurs mains; La personne des vieillards n'a pas été respectée.

13 Les jeunes hommes ont porté la meule, Les enfants chancelaient sous des fardeaux de bois.

14 Les vieillards ne vont plus à la porte, Les jeunes hommes ont cessé leurs chants.

15 La joie a disparu de nos coeurs, Le deuil a remplacé nos danses.

16 La couronne de notre tête est tombée! Malheur à nous, parce que nous avons péché!

17 Si notre coeur est souffrant, Si nos yeux sont obscurcis,

18 C'est que la montagne de Sion est ravagée, C'est que les renards s'y promènent.

19 Toi, l'Eternel, tu règnes à jamais; Ton trône subsiste de génération en génération.

20 Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, nous abandonnerais-tu pour de longues années?

21 Fais-nous revenir vers toi, ô Eternel, et nous reviendrons! Donne-nous encore des jours comme ceux d'autrefois!

22 Nous aurais-tu entièrement rejetés, Et t'irriterais-tu contre Nous jusqu'à l'excès!

   

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Arcanes Célestes #10416

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10416. Et ils se levaient pour jouer, signifie la réjouissance de leurs intérieurs, et le consentement : on le voit par la signification de jouer, en ce que c'est la réjouissance des intérieurs ; en effet, le jeu provient de là, car c'est l'actif du corps qui, d'après l'allégresse du mental (animus) se montre comme effet ; et toute réjouissance et allégresse vient des plaisirs des amours dans lesquels est l'homme ; que ce soit aussi le consentement qui est signifié, c'est parce que toute réjouissance intérieure a en soi le consentement ; car si quelque chose n'est pas d'accord et blâme, la réjouissance est détruite ; la réjouissance intérieure est dans le libre de l'homme, et tout libre vient de l'amour que rien ne contrarie. Puisque, dans la Parole, les internes sont décrits par les externes, de même aussi les joies et les allégresses, qui sont dans les intérieurs de l'homme, sont décrites par les jeux et les danses, comme dans les passages suivants ; dans Jérémie :

« La ville sera bâtie sur sa cime, alors sortira d'eux la confession et la voix de ceux qui jouent. » - Jérémie 30:18-19.

Dans le Même :

« De nouveau je te bâtirai, afin que tu sois bâtie, vierge d'Israël ; de nouveau tu orneras tes tambourins, et tu sorti tiras au milieu d'un chœur de joueurs ; leur âme deviendra comme un jardin arrosé, et ils ne continueront plus à se plaindre ; et la vierge se réjouira dans la danse, et les jeunes gens et les vieillards ensemble ; je changerai leur deuil en joie. " - Jérémie 31:4, 12-13.

Dans Zacharie :

« Les places de la ville seront remplies déjeunes garçons et déjeunes filles qui joueront. » - Zacharie 8:5.

Dans David :

« Louez le nom de Jéhovah avec le tambourin et par la danse. » - Psaumes 150:4.

Dans le Même :

« Tu as changé mon deuil en danse, pour moi. » - Psaumes 30:12.

Dans Jérémie :

« Elle a cessé, la joie de notre cœur ; elle s'est changée en deuil, notre danse. » - Lamentations Jérémie 5:15.

Comme les jeux et les danses signifiaient les joies et les allégresses des intérieurs qui procèdent de l'amour, c'est pour cela qu'après que les Égyptiens eurent été submergés dans la mer de Suph, Miriam avec les femmes sortit avec des tambourins en dansant. " - Exode 15:20 ;

Et que David, quand l'arche fut conduite de la maison d'Obed-Ëdom dans la ville de David,

« dansait en trépignant et sautait devant Jéhovah. » 2Samuel Exode 6:12, 16.

Que les intérieurs soient exposés et décrits dans la Parole par les extérieurs, on le voit par ce passage dans David :

« Tu as fait cette Mer grande et large d'espace ; là, les navires viennent, ce Léviathan que tu as formé pour s'y jouer. » - Psaumes 104:25-26 ;

Celui qui ne sait pas qu'il y a un sens spirituel dans chacune des choses de la Parole, ne sait autre chose, sinon qu'ici par la mer et par les navires il est entendu une mer et des navires, et par le Léviathan les baleines qui y sont, et que par jouer il est entendu leurs courses et leurs accouplements ; mais ce n'est point en de telles choses que consiste la Parole, qui est Divine jusqu'au moindre iota ; quand, au contraire, au lieu de ces choses on entend les spirituels qui sont signifiés, elle devient Divine ; la mer dans le sens interne est l'assemblage des vrais scientifiques, ainsi l'externe chez l'homme et dans l'Église ; les navires sont les connaissances et les doctrinaux d'après la Parole ; le Léviathan est le scientifique dans le commun, et jouer est le plaisir qui en procède ; que la mer soit l'assemblage des vrais scientifiques, on le voit numéro 28, 2850, 8184, 9340 ; et les navires, les connaissances et les doctrinaux d'après la Parole, numéro 1977, 6385 ; et le Léviathan, le scientifique dans le commun, numéro 7293 ; ainsi jouer est le plaisir et la réjouissance qui en procèdent, ce qui arrive, quand les scientifiques confirment les spirituels, et sont d'accord avec eux.

  
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Arcanes Célestes #7779

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7779. Depuis le premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, signifie les vrais falsifiés de la foi qui sont au premier rang : on le voit par la signification du premier-né, en ce qu'il est la foi, numéros 352, 2435, 6344, 7035 ; par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le scientifique dans le commun, pervertissant les vrais de l'Église, numéro 6015, 6651, 6679, 6683, 6692 ; ainsi le premier-né de Pharaon est la foi de ces vrais, par conséquent la foi des vrais falsifiés de la foi ; et par la signification du trône, en ce que c'est le royaume du vrai, et dans le sens opposé le royaume du faux, numéro 5313 : que par le premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, soient entendus les vrais falsifiés de la foi qui sont au premier rang, cela est évident en ce qu'il est dit jusqu'au premier-né de la servante qui est après les meules, paroles par lesquelles sont signifiés les vrais falsifiés de la foi qui sont au dernier rang ; et en outre le fils du roi est au premier rang, parce que le roi est le chef. Au premier rang sont les vrais falsifiés qui sont reconnus pour essentiels, par exemple, que la foi sauve, de quelque manière que l'homme ait vécu ; qu'elle sauve l'homme à la dernière heure de sa vie, et qu'alors il est pur de ses péchés ; qu'ainsi les péchés sont effacés en un moment comme la malpropreté des mains par l'eau ; ce qui suppose que la foi existe sans la charité, que la vie ne fait rien quant à la salvation de l'homme, et que l'homme diable peut en un moment devenir Ange de Dieu ; de telles propositions et autres semblables sont des vrais falsifiés au premier rang ; ceux qui en dérivent immédiatement sont au second rang ; ceux qui en dérivent, au loin sont au dernier ; car pour chaque vérité, il y a d'amples dérivations et en longue série, dont quelques-unes entrent directement, quelques autres obliquement ; celles qui touchent seulement sont les dernières. Que de telles propositions et autres semblables soient des vrais falsifiés de la foi, cela est très-évident ; en effet, quel est l'homme, s'il pense juste, qui ne sache que c'est la vie de la foi qui fait que l'homme est spirituel, et que ce n'est pas la foi, à moins que ce que l'homme a de foi n'ait été implanté dans sa vie ; la vie de l'homme est son amour, et ce qu'il aime il le veut et il y tend, et ce que l'homme veut et à quoi il tend, il le fait ; c'est là l'être de l'homme, et non pas ce qu'il sait et ce qu'il pense, mais ne veut pas : cet être de l'homme ne peut en aucune manière se changer en un autre être par penser à la médiation et à la salvation ; mais il peut être changé par une nouvelle régénération, qui s'opère pendant un long espace de sa vie ; car il doit de nouveau être conçu, naître et grandir ; cela se fait non par penser ni par parler, mais par vouloir et agir. Ces choses ont été dites, parce que par le premier-né de Pharaon et par les premier-nés des Égyptiens est signifiée la foi séparée d'avec la charité ; que cette foi ne soit point la foi, mais que ce soit la science des choses qui appartiennent à la foi, on l'a vu dans ce qui précède. Si les premier-nés des Égyptiens ont représenté cette foi, c'est parce que les Égyptiens, plus que tous les autres peuples qui ont constitué l'Eglise représentative après le temps du déluge, étaient dans la science des rîtes de l'Église, numéro 4749, 4964, 4966, 6004 ; dans ce temps tous les rites étaient représentatifs des spirituels qui sont dans le ciel ; plus que tous les autres, les Égyptiens les avaient connus ; mais par succession de temps ils commencèrent à aimer les connaissances seules, et alors, de même qu'aujourd'hui, à placer tout ce qui appartient à l'Église dans la science des choses de l'Eglise, et non dans la vie de la charité ; ainsi ils renversaient l'ordre entier de l'Église, et une fois l'ordre renversé, les vrais qui sont appelés vrais de la foi ne purent pas ne pas être falsifiés ; car les vrais qui sont appliqués contrairement à l'ordre Divin, ce qui arrive quand ils sont appliqués aux maux, et chez les Égyptiens aux opérations magiques, ne sont plus des vrais chez eux ; mais les maux auxquels ils sont appliqués font qu'ils deviennent des faux : soit pour illustration le culte du veau chez les Égyptiens ; ils ont su ce que représentait le veau, c'est-à-dire que c'était le bien de la charité ; tant qu'ils ont su cela et qu'ils y ont pensé, dès qu'ils voyaient des veaux ou dès qu'ils préparaient des veaux pour des festins de charité, tels qu'ils étaient en usage chez les anciens, et plus tard dès que des veaux étaient amenés pour les sacrifices, ils pensaient sainement, et de compagnie avec les Anges dans le ciel, car pour eux le veau est le bien de la charité ; mais lorsqu'ils commencèrent à faire des veaux d'or, à les placer dans leurs temples et à les adorer, ils pensaient follement, et de compagnie avec les infernaux ; ainsi ils changeaient un représentatif vrai en un représentatif faux.

  
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