Des oeuvres de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #1

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Chapitre 1.

1. Révélation de Jésus-Christ que Lui a donnée Dieu, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent être faites bientôt et qu'il a signifiées en l'envoyant par son Ange à son serviteur Jean.

2. Lequel a attesté la Parole de Dieu et le Témoignage de Jésus-Christ toutes les choses qu'il a vues.

3. Heureux celui qui lit, et ceux qui écoulent les paroles de la Prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites car le temps est proche.

4. Jean aux sept Églises qui sont dans l'Asie, Grâce à vous et paix et par les sept Esprits qui sont en regard de son Trône.

5. Et par Jésus-Christ lui le Témoin fidèle lui le Premier-né d'entre les morts et Lui Prince des rois de la terre qui nous aime et nous lave de nos péchés dans son sang.

6. Et il nous a faits rois et prêtres a Lui la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen.

7. Voici, il vient avec les nuées et Le verra tout œil ceux aussi qui L'ont percé et se lamenteront sur Lui toutes les Tribus de la terre oui ; amen.

8. Moi, je suis l'Alpha et l'Oméga, Commencement et Fin dit le Seigneur Qui Est, et Qui Était, et Qui Vient qui est Tout-Puissant.

9. Moi, Jean, qui suis et votre frère et votre compagnon dans l'affliction, et dans le royaume, et la patiente attente de Jésus-Christ j'étais dans l'île nommée Patmos pour la Parole de Dieu et pour le Témoignage de Jésus-Christ.

10. Je devins en esprit au jour du Dimanche et j'entendis derrière moi une voix grande comme d'une trompette.

11. Qui disait : Moi, je suis l'Alpha et l'Oméga, le Premier et le Dernier ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux Églises, à celles qui sont dans l'Asie a Éphèse, et à Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à Sardes, et à Philadelphie, et à Laodicée.

12. Et je me retournai pour voir la voix qui parlait avec moi et, m'étant retourné, je vis sept Chandeliers d'or.

13. Et dans le milieu des sept Chandeliers, un semblable au FILS DE L'HOMME revêtu d'une robe longue et ceint vers les mamelles d'une Ceinture d'or.

14. Et sa Tête, et ses Cheveux, blancs comme de la laine blanche, comme de la neige et ses yeux comme une flamme de feu.

15. Et ses Pieds, semblables à de l'airain fin, comme embrasés dans une fournaise et sa Voix, comme une voix de beaucoup d'eaux.

16. Et ayant dans sa main droite sept Étoiles et de sa Bouche une épée aiguë à deux tranchants qui sortait et sa Face, de même que le Soleil qui luit dans sa puissance.

17. Et quand je Le vis, je tombai à ses pieds comme mort et il imposa sa main droite sur moi en me disant : Ne crains point Moi, je suis le Premier et le Dernier.

18. Et Qui suis Vivant et j'ai été mort et voici, Vivant je suis aux siècles des siècles Amen et j'ai les clefs de l'enfer et de la mort.

19. Écris les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver ci-après.

20. Le mystère des sept Étoiles que tu as vues dans ma main droite, et les sept Chandeliers d'or les sept Étoiles sont tes sept Anges des sept Églises et les sept Chandeliers que tu as vus sont les sept Églises.

1. Ce que c'est que le Sens Spirituel, on l'a ignoré jusqu'à présent. Dans La Doctrine de la Nouvelle Jérusalem sur l'Écriture Sainte 5-26, il a été montré que ce sens est dans chacune des choses de la Parole, et que sans lui la Parole dans beaucoup d'endroits ne peut être comprise : ce Sens ne se montre pas dans le sens de la lettre, car il y est comme l'âme est dans le corps, il est notoire qu'il y a un Spirituel et un Naturel, et que le Spirituel influe dans le Naturel, et se rend visible et sensible dans des formes qui tombent sous la vue et sous le toucher, et que sans ces formes le spirituel n'est perçu autrement que comme une affection et une pensée, ou comme un Amour et une Sagesse, qui appartiennent au mental. Que l'affection et la pensée, ou l'Amour dont la propriété est d'être affecté, et la Sagesse dont la propriété est de penser, soient Spirituels, cela est reconnu ; on sait que ces deux facultés de l'âme sa présentent dans le corps dans des formes qui sont appelées organes des sens et organes du mouvement ; puis aussi, qu'elles font un, et tellement un, que tandis que le mental pense, la bouche énonce à l'instant ce qui est pensé, et que tandis que le mental veut, le corps exécute à l'instant ce qui est voulu ; de là il est évident qu'il y a une parfaite union des spirituels et des naturels chez l'homme. Il en est de même dans toutes et dans chacune des choses du monde ; là, il y a le spirituel, qui est l'intime de la cause, et il y a le naturel, qui en est l'effet, et ces deux t'ont un ; et dans le Naturel ne se montre point le Spirituel, parce que celui-ci est dans celui-là comme l'âme dans le corps, et comme l'intime de la cause dans l'effet, ainsi qu'il a été dit. Il en est de même de la Parole ; qu'elle soit spirituelle dans son sein, parce qu'elle est Divine, c'est ce que personne ne peut nier ; mais comme le spirituel ne se montre pas dans le sens de la lettre, qui est naturel, c'est pour cela que le Sens Spirituel a été ignoré jusqu'à présent ; et il n'a pu être connu avant que les vrais réels aient été révélés par le Seigneur, car ce sens est dans ces vrais. De là vient que jusqu'à présent l'Apocalypse n'a point été comprise. Mais pour qu'il ne reste aucun doute que de telles choses y soient contenues, chaque particularité va être expliquée et démontrée par des passages semblables pris ailleurs dans la Parole. L'explication et la démonstration vont maintenant suivre.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #42

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42. Vers. 1:12. Et je me retournai pour voir la voix qui parlait avec moi, signifie le renversement d'état de ceux qui sont dans le bien de la vie, quant à la perception du vrai dans la Parole, lorsqu'ils se tournent vers le Seigneur. Jean dit qu'il entendit une voix derrière lui, Vers. 10 ; et maintenant, qu'il s'est retourné pour voir la voix ; et, de nouveau, que s'étant retourné il vit sept Chandeliers ; d'après cela, il est évident qu'il entendit une voix par derrière, et qu'il se retourna pour voir d'où elle venait ; qu'il y ait dans ça fait un arcane, cela est évident ; l'arcane, c'est qu'avant que l'homme se tourne vers le Seigneur, et le reconnaisse pour Dieu du Ciel et de la terre, il ne peut voir le Divin Vrai dans la Parole, et cela, parce que Dieu est Un et en Personne et en Essence, en Qui est la Trinité, et que ce Dieu est le Seigneur ; c'est pourquoi, ceux qui reconnaissent la Trinité des Personnes portent leurs regards principalement vers le Père, et quelques-uns vers l'Esprit Saint, et rarement vers le Seigneur ; et s'ils les portent vers le Seigneur, ils pensent de son Humain comme d'un homme ordinaire. Quand l'homme agit ainsi, il ne peut en aucune manière être illustré dans la Parole, car le Seigneur est la Parole, puisqu'elle vient de Lui et traite de Lui ; ceux donc qui ne s'adressent pas au Seigneur seul le regardent, Lui et sa Parole, derrière eux et non devant eux, ou par derrière et non en face. Tel est l'arcane caché en cela, que Jean entendit une voix derrière lui, et qu'il se retourna pour voir la voix, et que, s'étant retourné, il vit Sept Chandeliers d'or, et dans le milieu des Chandeliers le fils de l'homme ; car la voix qu'il entendit venait du fils de l'homme, qui est le Seigneur. Que le Seigneur seul soit le Dieu du Ciel et de la Terre, il l'enseigne maintenant d'une voix manifeste, car il dit :

— « Moi, je suis l'Alpha et l'Oméga, Commencement et Fin, dit le Seigneur, Qui Est, et Qui Était, et Qui Vient. » — Vers. 8 ;

— et ici :

— « Moi, je suis l'Alpha et l'Oméga, le Premier et le Dernier. » — Vers. 11 ; — et ensuite :

— « Moi, je suis le Premier et le Dernier. » — Vers. 17 et Chapitre 2:8.

— Que par la voix, quand elle vient du Seigneur, il soit entendu le Divin Vrai, on le voit ci-dessus, No. 37 ; et que par Jean il soit entendu ceux de l'Église qui sont dans le bien de la vie, on le voit ci-dessus, Nos. 5, 6.

D'après ces explications, on peut voir que par ces paroles :

— « Et je me retournai pour voir la voix qui parlait avec moi. » il est signifié le renversement d'état de ceux qui sont dans le bien de la vie, quant à la perception du vrai dans la Parole, lorsqu'ils se tournent vers le Seigneur.

  
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