Bible

 

Jérémie 51:25

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25 Voici, j'en veux à toi, montagne qui détruis, dit l'Eternel, qui détruis toute la terre; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas du haut des rochers, et je te réduirai en montagne d'embrasement.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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