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Jérémie 51

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1 Ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais faire lever un vent de destruction contre Babylone, et contre ceux qui habitent au cœur [du Royaume] de ceux qui s'élèvent contre moi.

2 Et j'enverrai contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, et qui videront son pays; car de tous côtés ils seront venus contre elle au jour de son mal.

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

6 Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité; car c'est le temps de la vengeance de l'Eternel; il lui rend ce qu'elle a mérité.

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

10 L'Eternel a mis en évidence notre justice. Venez, et racontons en Sion l'œuvre de L'Eternel notre Dieu.

11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

20 Tu m'as été un marteau [et] des instruments de guerre; par toi j'ai mis en pièces les nations, et par toi j'ai détruit les Royaumes.

21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

23 Et par toi j'ai mis en pièces le pasteur et son troupeau; et par toi j'ai mis en pièces le laboureur et ses bœufs accouplés; et par toi j'ai mis en pièces les gouverneurs et les magistrats.

24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

25 Voici, j'en veux à toi, montagne qui détruis, dit l'Eternel, qui détruis toute la terre; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas du haut des rochers, et je te réduirai en montagne d'embrasement.

26 Et on ne pourra prendre de toi aucune pierre pour la placer à l'angle de l'édifice, ni aucune pierre pour servir de fondement, car tu seras des désolations perpétuelles, dit l'Eternel.

27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

31 Le courrier viendra à la rencontre du courrier, et le messager viendra à la rencontre du messager, pour annoncer au Roi de Babylone que sa ville est prise par un bout;

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

35 Ce qu'il m'a ravi par violence, et ma chair [est] à Babylone, dira l'habitante de Sion; et mon sang est chez les habitants de la Caldée, dira Jérusalem.

36 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais plaider ta cause, et je ferai la vengeance pour toi; je dessécherai sa mer, et je ferai tarir sa source.

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

39 Je les ferai échauffer dans leurs festins, et les enivrerai, afin qu'ils se réjouissent, et qu'ils dorment d'un sommeil perpétuel, et qu'ils ne se réveillent plus, dit l'Eternel.

40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

41 Comment a été prise Sésac? et [comment] a été saisie celle qui était la louange de toute la terre? comment Babylone a-t-elle été réduite en désolation parmi les nations?

42 La mer est montée sur Babylone, elle a été couverte de la multitude de ses flots.

43 Ses villes ont été un sujet d'étonnement, une terre sèche et de landes, un pays où personne ne demeure, et où il ne passe pas un fils d'homme.

44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

48 Les cieux, et la terre, et tout ce qui y est, se réjouiront avec chant de triomphe contre Babylone, parce qu'il viendra de l'Aquilon des destructeurs contre elle, dit l'Eternel.

49 Et comme Babylone a fait tomber les blessés à mort d'Israël, ainsi les blessés à mort de tout le pays tomberont à Babylone.

50 Vous qui êtes échappés de l'épée, marchez, ne vous arrêtez point; souvenez-vous de l'Eternel dans ces pays éloignés où vous êtes, et que Jérusalem vous revienne au cœur.

51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

52 C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, que je ferai justice de ses images taillées, et les blessés à mort gémiront par tout son pays.

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

56 Car le destructeur est venu contre elle, contre Babylone; ses hommes forts ont été pris, et leurs arcs ont été brisés; car le [Dieu] Fort des rétributions, l'Eternel, ne manque jamais à rendre la pareille.

57 J'enivrerai donc ses principaux et ses sages, ses gouverneurs et ses magistrats, et ses hommes forts; ils dormiront d'un sommeil perpétuel, et ils ne se réveilleront plus, dit le Roi dont le Nom est l'Eternel des armées.

58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

   

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Apocalypse Explained # 555

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555. Verse 8. And they had hair as the hair of women, signifies that they seem to themselves to be also natural affections of truth. This is evident from the signification of "hair," as being the things of the natural man, and in particular the true knowledges [scientifica] there (of which above, n. 66); and from the signification of "women," as being affections (of which presently). "Hair" signifies the things of the natural man because the "head" signifies the things of the spiritual man, and all things of the natural man invest all things of the spiritual man, as the hair invests the head; the head also corresponds to things spiritual, and the hair to things natural, thence also that is what they signify. It is from this correspondence that angels are seen with beautiful hair, and from the orderly arrangement, grace, and gloss of their locks it may be known how the natural man in them corresponds with the spiritual. Now as "women" signify affections, it can be seen that "they had hair as the hair of women" signifies that they seem to themselves to be natural affections of truth. That this is what is signified is evident also from the series; for "faces as men's faces" signify the appearance as if they were spiritual affections of truth; thence now it follows that "hair as the hair of women" signifies there seeming to be natural affection of truth; it is said immediately, too, of their teeth, that they were "as lion's teeth," and these signify the ultimates of the natural man in respect to knowledge and power. In the prophetic Word the terms "woman," and also "daughter" and "virgin" often occur; but it has heretofore been unknown what they signify. It is very evident that a woman, a daughter, or a virgin is not meant, since where these are mentioned the church is treated of; but what they signify can be seen from the connection of the subjects treated of in the spiritual sense.

[2] That "woman" signifies the church as regards the affection of truth, thus the affection of the truth of the church, can be seen from the following passages in the Word. In Jeremiah:

Wherefore commit ye evil against your souls, to cut off from you man and woman, babe, and suckling, out of Jerusalem? 1 (Jeremiah 44:7).

In the same:

I will scatter man and woman; I will scatter the old man and the lad; I will scatter the young man and the virgin (Jeremiah 51:22).

In Ezekiel:

Slay to destruction the old man and the young man and the virgin and the infant and the women (Ezekiel 9:6).

In Lamentations:

They ravished the women in Zion, the virgins in the cities of Judah; princes were hanged up by their hand; the faces of elders were not honored (Lamentations 5:11, 12).

In these passages "man and woman," "old man and babe," "youth and virgin," do not mean man, woman, old man, babe, youth, and virgin, but all things of the church; "man and woman" signify truth and its affection, "old man and babe" wisdom and innocence, "youth and virgin" the understanding of truth and the affection for good. That such is the signification is made evident from this that these chapters treat of the church and its desolation in respect to truth and good; therefore these terms signify such things as belong to the church. For the Word is inwardly spiritual, because it is Divine; but if man and woman, old man and babe, youth and virgin meant such persons, the Word would not be spiritual but natural; but it becomes spiritual when "man and woman" mean the church in respect to truth and its affection, "old man and babe" the church in respect to wisdom and innocence, and "young man and virgin" the church in respect to intelligence and its affection. Moreover, man is man because the church is in him, and where the church is, there is heaven. When, therefore, man as "old," "young," an "infant," a "male," also "woman" and "virgin" are mentioned, that with them pertaining to the church that corresponds in age, sex, inclination, affection, intelligence, and wisdom, is meant.

[3] That "woman" signifies the church in respect to the affection of truth, or the affection of the truth of the church, can be seen also from these words in Isaiah:

Then seven women shall take hold of one man in that day, saying, We will eat our own bread, and we will clothe ourselves with our own raiment; only let thy name be called upon us; gather thou up our reproach (Isaiah 4:1).

This treats of the end of the church, when there is no longer any truth, for these words precede:

Thy men shall fall by the sword, and thy strength in the war (Isaiah 3:25);

which signify that the understanding of truth will be destroyed by falsities, so that there will be no more resistance in combats; and it is added:

In that day shall the shoot of Jehovah be for splendor and glory (Isaiah 4:2);

which signifies that truth will spring up anew in the church; for this is said of the Lord's coming. "Seven women shall take hold of one man" signifies that truth will be desired and sought from affection but will not be found; "man" signifying truth, "women" affections or longings for truth, and "seven" holiness. That instruction in genuine truths, and thus spiritual nourishment would not be found, is signified by saying "we will eat our own bread, and we will clothe ourselves with our own raiment;" "bread" signifying instruction and spiritual nourishment, and "raiment" truth clothing good; that truth only can be applied and by application conjoined is signified by "only let thy name be called upon us;" and as all esteem is from the spiritual affection of truth and conjunction therefrom, and otherwise there is no esteem, it is said, "gather thou up or take away our reproach."

[4] In Jeremiah:

Return, O virgin of Israel, return to thy cities. How long wilt thou go about? For Jehovah hath created a new thing in the earth; a woman shall compass a man (Jeremiah 31:21, 22).

This treats of the spiritual captivity in which the church was before the Lord's coming. The church is said to be in spiritual captivity when there is no truth, and yet truth is desired; in such captivity were the Gentiles with whom the church was established. "Return, O virgin of Israel, return to thy cities," signifies that they shall return to the truths of doctrine; "virgin of Israel" being the church, and "her cities" the truths of doctrine. "For Jehovah hath created a new thing in the earth, a woman shall compass a man," signifies that a new church is to be established in which truth will be conjoined to its affection; "to create a new thing in the earth" meaning to establish that new thing; "woman" being the church in respect to the affection of truth, "man" truth, and "to compass" to be conjoined.

[5] In Isaiah:

As a woman forsaken and afflicted in spirit Jehovah hath called thee, and a woman of youth when rejected, said thy God. For a small moment have I forsaken thee; but with great compassions will I gather thee (Isaiah 54:6, 7).

Here, too, "a woman forsaken and afflicted in spirit" means the church that is not in truths and yet is in the affection or longing for them, "woman" meaning the church, which is said to be "forsaken" when it is not in truths, and to be "afflicted in spirit" when in grief from the affection or longing for truths. "A woman of youth" means the Ancient Church, which was in truths from affection; and "one rejected" means the Jewish church, which was not in truths from any spiritual affection; that the church is to be established by the Lord, and delivered from spiritual captivity, is meant by "for a small moment have I forsaken thee; but with great compassions will I gather thee."

[6] In Jeremiah:

Hear the word of Jehovah, O ye women, and let your ear perceive the word of His mouth, that ye may teach your sons 2 wailing, and a woman her companion lamentation. For death hath come up through the windows, it hath come into our palaces, to cut off the babe from the street, the young man from the broad ways (Jeremiah 9:20, 21).

It was said to women that they should hear and perceive, because "women" signify the church from the affection and reception of truth; "sons whom the women should teach wailing," and the "companion whom a woman should teach lamentation," signify all who are of the church, "sons" signifying those who are in the truths of the church, "companion" they who are in the good of the church; "wailing and lamentation" signify because of the church vastated in respect to truths and goods; "death hath come up through the windows, it hath come into our palaces" signifies infernal falsity entering into the understanding, and thence into all things of thought and affection, "windows" signifying the understanding, and "palaces" all things of the thought and affection; "to cut off the babe from the street, and the young man from the broad ways," signifies the vastation of nascent truth and of truth born; the "babe in the street" meaning nascent truth, and "the young man in the broad ways" truth born.

[7] In Ezekiel:

Two women, the daughters of one mother, who committed whoredoms in Egypt; they committed whoredoms in their youth; the name of the elder was Oholah, and the name of her sister Oholibah; and they bare sons and daughter. Samaria is Oholah, and Jerusalem Oholibah (Ezekiel 23:2-4).

As "Samaria," the metropolis of the Israelites, signifies in the Word the spiritual church, and "Jerusalem," the metropolis of the Jews, the celestial church, each in respect to doctrine; so these are called "women;" and as these two churches act as one, they are called "daughters of one mother," "mother" also signifying the church, as do "Oholah and Oholibah," that is, "the tent or habitation of God," for this signifies heaven where Divine truth and Divine good are, and so, too, the church, for the church is the Lord's heaven on earth; "their committing whoredom in Egypt in their youth" signifies that they were then in no truths but in falsities, for in Egypt they had not the Word; that was given to them afterwards through Moses and the prophets, and it was thus that the church was instituted among them. "To commit whoredom in Egypt" signifies to falsify truths by knowledges of the natural man, and to falsify truths there means to turn holy things into magic, as the Egyptians did; "the sons and daughters whom they bore" signify the falsities and evils of the church.

[8] In Micah:

Ye draw off the robe from them that pass by securely, returning from war. The women of my people ye drive out from the house of their delights (Micah 2:8, 9).

"To draw off the robe from them that pass by securely, returning from war," signifies to deprive of truths all who are in truths, and who have fought against falsities; "who pass by securely" signifies all who are in truths; "returning from war" those who have been in temptations, and who have fought against falsities. "To drive out the women of my people from the house of their delights" signifies to destroy the affections of truth, and thus the pleasantnesses and felicities of heaven, "the women of my people" meaning the affections of truth, and "house of delights" the pleasantnesses and felicities of heaven, for these are the affections of good and truth.

[9] In Zechariah:

I will gather all nations to Jerusalem to battle, and the city shall be captured and the house 3 plundered, and the women shall be ravished (Zechariah 14:2).

"All nations" signify evils and falsities of every kind; "Jerusalem" signifies the church, "city" doctrine, "house" everything holy of the church, "women" the affections of truth, and "their being ravished" that truths will be perverted, and that thus the affections of truth will perish.

[10] In the same:

In that day shall the lamentation in Jerusalem increase, and the land shall lament and every family apart; the family of the house of David apart, and their women apart; the family of the house of Nathan apart, and their women apart; the family of the house of Levi apart, and their women apart; the family of the house of Simeon apart, and their women apart; all the families that are left, every family apart, and their women apart (Zechariah 12:11-14).

What "David" and his house, likewise what "Levi," and "Simeon," and their houses signify, has been shown in the explanations above, namely, that "David" signifies Divine truth, "Nathan" the doctrine of truth, "Levi" the good of charity, and "Simeon" truth and good in respect to perception and obedience. It is said "the families shall lament apart, and their women apart," because "families" signify the truths of the church, and "women" the affections of truth; and these "lament apart" when truth laments because there is no affection of it, and affection laments because it has no truth. This is said of the lamentation over each and all things of the church because they are vastated and destroyed; for each and all things of the church are signified by "all the families that are left," which mean the tribes. That "the twelve tribes" signify all things of the church in the complex may be seen above (n. 430, 431). "Jerusalem" signifies the church and its doctrine.

[11] In Matthew:

Then shall two be in the field, one shall be taken and the other left. Two shall be grinding at the mill, one shall be taken and the other left (Matthew 24:40, 41).

By the first two are meant men, and women by the last two; and "men" signify those who are in truths, and "women" those who are in good from the affection of truth; here, however, "men" mean those who are in falsities, and "women" those who are in evils from the affection of falsity, for it is said that "one shall be taken and the other shall be left;" meaning that those shall be saved who are in truths from affection, and those shall be condemned who are in evils from affection. "Field" signifies the church; "to grind" signifies to acquire for themselves truths of doctrine from the Word; those who apply these truths to good are signified by those who "shall be taken," and those who apply them to evil are signified by those who "shall be left." (But this may be seen explained in the Arcana Coelestia 4334, 4335.)

[12] In Moses:

I will break for you the staff of bread, that ten women may bake your bread in one oven, and they shall bring back your bread by weight; and ye shall eat and not be satisfied (Leviticus 26:26).

This means, in the spiritual sense, that truth from good, which is spiritual nourishment, shall fail, "bread" signifying all spiritual food by which the man of the church is nourished, and "women" those of the church who are in the affection of truth. "Ten women shall bake bread in one oven" signifies that the truth which may be conjoined to good will be sought for but very little will be found; for "to bake" signifies to prepare and conjoin that it may serve for the use of life; "to bring back the bread by weight" signifies that it is scarce; and "to eat and not be satisfied" signifies because truth from good is so scanty and scarce as to yield hardly any nourishment to the soul.

[13] In Moses:

A man's garment shall not be upon a woman, neither shall a man put on a woman's garment; for whosoever doeth these things is an abomination unto Jehovah thy God (Deuteronomy 22:5).

"Man and his garment" signifies truth, and "woman and her garment" signifies the affection of truth. These in every man are as distinct as understanding and will are, or as thought which is of the understanding, and affection which is of the will are; and unless they were distinct, the sexes would be confounded, and there would be no marriage, for in marriage man is the truth which is of the thought, and woman is affection.

That man and woman were both so created that they may be two and yet one, is evident from the book of Genesis in which it is said of the creation of the two:

And God created man in His own image, in the image of God created He him; 4 male and female created He them (Genesis 1:27; 5:2).

[14] And afterwards:

The man said, This is now bone of my bones, and flesh of my flesh; for this she shall be called wife, because she was taken out of man. Therefore shall a man leave his father and his mother, and shall cleave unto his wife; and they shall be one flesh (Genesis 2:23, 24; Mark 10:6-9).

Man here means the church in general and in particular. The church in particular is the man of the church, or the man in whom the church is. "God created man in His own image" signifies in the image of heaven; for "God," that is, Elohim, in the plural, signifies the Divine proceeding that makes heaven, and the man who is a church is a heaven in the least form, for he corresponds to all things of heaven (See in the work on Heaven and Hell 7-12, 51-58). "Male" signifies here, as above, the truth which is of the understanding, and "female" the good which is of the will; the wife is said to be "bone of man's bones, and flesh of his flesh," to signify that good, which is the wife, is from truth, which is the man, "bone" signifying truth before it is vivified, that is, conjoined to good, such as is the truth of the memory with man; and because all good is formed from truths it is said, "because she was taken out of man." That "the man shall leave his father and mother and shall cleave unto his wife" signifies that truth must be of good, and that thus both must become one good; this is signified by "they shall be one flesh," "flesh" signifying good, and also a human being. But the things here said cannot enter the understanding of man, except with few, unless it is known that the first two chapters of Genesis treat of the new creation, that is, of the regeneration of the men of the church, the first chapter of their regeneration, the second of their intelligence and wisdom; and "male and female," or "man and wife," mean in the spiritual sense the conjunction of truth and good, which is called the heavenly marriage, into which marriage man comes when he is regenerated and becomes a church; and man has been regenerated and has become a church when he is in good and in truths therefrom, which is meant by "the man shall leave father and mother, and shall cleave to his wife, and they shall be as one flesh." (But a still clearer idea of these things may be had from what is said in The Doctrine of the New Jerusalem, On Good and Truth, n. 11-19; On the Will and Understanding, n. 28-33; On Regeneration, n 173-182; also respecting the good from which are truths, n. 24.)

[15] Because "man and woman" signify the conjunction of truth and good:

When Moses saw that the sons of Israel took to themselves the female captives of the Midianites, their enemies, he said that they should kill every woman that had known man by lying with a male; but that they should keep alive the women that had not known man (Numbers 31:17, 18).

These things were commanded because a "woman not conjoined to a man" signified the church in respect to the affection for truth or for conjunction with truth; but "a woman conjoined to a man of Midian" signified good adulterated; for the Midianites represented, and thence signified, truth that is not truth because it is not from good, thus is falsity. This was why the women who had known man were to be killed, but those who had not known man were to be kept alive. "The women of Midian" signified the defilement of good by falsities, and thus good adulterated and profaned, which is filthy adultery, as is evident from what is related respecting "the whoredom of the sons of Israel with the women of the Midianites" (Numbers 25).

[16] Whoever does not know that "woman" signifies the spiritual affection of truth, also that the evils and falsities that everyone has are in the natural man, and none of them in the spiritual man, cannot know what is signified by the following respecting a woman captive in Moses:

If thou shalt see in captivity a woman beautiful in form of the enemy, and hast a desire unto her for a wife, thou shalt bring her into the midst of thy house; where she shall shave her head and pare her nails; then she shall put away the raiment of her captivity from off her, and shall weep for her father and her mother a month of days, and after that thou shalt go in unto her and know her, and she shall be thy wife (Deuteronomy 21:11-13).

A "woman" signifies the church in respect to the spiritual affection of truth, or the spiritual affection of truth which a man of the church has, but "a woman captive beautiful in form" signifies the religious principles with the Gentiles in whom is a longing or affection for truth; that "she is to be brought into the midst of the house, and there is to shave her head, pare her nails, and afterwards put away the raiment of her captivity" signifies that she should be led into the interior or spiritual things of the church, and by means of them reject the evils and falsities of the natural and sensual man; "the midst of the house" signifies things interior which are spiritual; "the hair of the head which must be shaved" signifies the falsities and evils of the natural man; "the nails which must be pared," signify the falsities and evils of the sensual man; and "the raiment of captivity" signifies the falsity of religion in which one who from affection longs for truth is held as it were captive; all these, therefore, must be rejected because they are in the natural and sensual man, as has been said above; that she shall "weep for her father and her mother a month of days" signifies that the evils and falsities of one's religion must be consigned to oblivion; "after that the man should go in unto her and know her, and she should be his wife," signifies that thus truth, which is the "man," can be conjoined with its affection, which is the "wife." Why this statute was given no one can know unless he knows from the spiritual sense what is signified by "a woman taken captive from the enemy," by "the midst or inmost of the house," by "hair," "nails," and "the raiment of captivity," and unless he knows something about the conjunction of truth and good, for on this conjunction all the precepts in the Word concerning marriages are founded. The church in respect to the affection of truth is signified also by:

The woman encompassed with the sun, and in labor, before whom the dragon stood when she should bring forth a man child; and who afterwards fled into the wilderness (Revelation 12:1, et seq.).

Here the "woman" signifies the church, and the "man child" whom she brought forth, the doctrine of truth, as will be seen in the explanation further on.

[17] As "woman" signifies the church in respect to the affection of truth from good, or the affection of truth from good of the man of the church, so in the contrary sense a "woman" signifies the cupidity of falsity from evil; for most things in the Word have also an opposite signification. A "woman" (and women) signify this in the following passages. In Jeremiah:

Seest thou not what they do in the cities of Judah and in the streets of Jerusalem? The sons gather wood and the fathers kindle the fire and the women knead the dough, to make cakes to the queen of the heavens, and also to pour out libations unto other gods (Jeremiah 7:17, 18)

What this prophecy involves cannot be known unless it is known what "the cities of Judah," "the streets of Jerusalem," what the "sons," "fathers," and "women" signify, also what "gathering wood," "kindling a fire," "kneading the dough," "cakes," "the queen of the heavens," and "libations" signify. But when it is known what these signify, and the signification is taken in place of the things named, there results therefrom the spiritual meaning that is involved in this prophecy. "The cities of Judah" signify the doctrinals of the church; "the streets of Jerusalem" the truths of these, but here falsities; "sons" mean those who are in the truths of doctrine, but here those who are in falsities, who are said "to gather wood" when they acquire for themselves falsities from evils; "fathers" mean those who are in the goods of the church, but here those who are in evils, who are said "to kindle a fire" when from the love of evil they favor and excite evils; "women" mean the affections of truth from good, but here the cupidities of falsity from evil; these are said "to knead the dough" when from falsities and according to them they frame doctrine; "to make cakes to the queen of the heavens" signifies to worship infernal evils of every kind, "to make cakes" meaning to worship from evils, and "the queen of the heavens" meaning all evils in the complex, for "the queen of the heavens" has a similar signification as "the host of the heavens;" "to pour out libations unto other gods" signifies to worship from falsities, "other gods" meaning infernal falsities; for "God" signifies, in a good sense, Divine truth proceeding, but "other gods" signify infernal falsities, which are falsities from evil.

[18] In Isaiah:

As for My people, babes are their oppressors, and women rule over it. 5 O My people, thy leaders cause thee to err, and have blotted out the way of thy paths (Isaiah 3:12).

"Oppressors," "babes," and "women," signify those who violate, are ignorant of, and pervert truths, "oppressors" meaning those who violate truths; "babes" those who are ignorant of them, and "women" the cupidities that pervert them; "leaders that cause thee to err" signify those who teach; "to blot out the way of thy paths" signifies that the truth which leads is not known.

[19] In the same:

When the harvest withereth, breaking in pieces, the women coming shall set it on fire; for this is a people of no intelligence (Isaiah 27:11).

This is said of the church vastated; "the harvest withering" signifies the truths of good destroyed by evil loves; "the women who set it on fire" signify the cupidities of falsity which altogether consume.

[20] In the same:

Rise up, ye women that are at ease, hear my voice; ye confident sons 6 give ear to my speech; the vintage shall be consumed, the ingathering shall not come (Isaiah 32:9, 10).

"Women that are at ease" signify the cupidities of those who are wholly unconcerned about the vastation of the church; "the confident sons" signify the falsities of those who trust in self-intelligence; "women and sons" signify all in the church who are such, whether men or women; "the vintage that shall be consumed, and the ingathering that shall not come" signify that there shall no longer be any truth of the church, for "vintage" has a similar signification as "wine," namely, the truth of the church; and this makes evident what is signified by its "ingathering."

[21] In Ezekiel:

But if a man be just, and hath not eaten upon the mountains, neither hath lifted up his eyes to the idols of the house of Israel, neither hath defiled the wife of his companion, neither come near to a menstruous woman (Ezekiel 18:5, 6).

"The just man" is described as one "who hath not eaten upon the mountains," which signifies whose worship is not from infernal loves, for this is the signification of "sacrificing upon mountains," and "eating of the sacrifices;" "who hath not lifted up his eyes to the idols of the house of Israel" signifies whose worship is not from the falsities of doctrine, for "idols" signify the falsities of doctrine, and "the house of Israel" means the perverted church in which such falsities are; "who hath not defiled the wife of his companion" signifies who does not adulterate the good of the church and of the Word; "who cometh not near to a menstruous woman" signifies who does not defile truths by the cupidities of falsity.

[22] In Lamentations:

The hands of the compassionate women have sodden their own children that they might become food for them, in the breach of the daughter of My people (Lamentations 4:10).

This signifies the destruction by falsities of the truth and good of doctrine from the Word, and the appropriation of the falsities, with the consequent vastation of the church. "The compassionate women" signify the affections of falsity as if it were truth; "their having sodden children" signifies to destroy by falsities the truths and goods of doctrine from the Word; "to become food for them" signifies to appropriate falsities; and "the breach of the daughter of my people" signifies the vastation of the church. "Women" signify also evil cupidities in Revelation (Revelation 14:4; 17:3, of which in the explanation further on).

Poznámky pod čarou:

1. Latin has "Jerusalem," the Hebrew "Judah," as we also find in AC 430, 3183, 5608.

2. Latin has "sons," Hebrew "daughters."

3. Latin has "house," Hebrew "houses."

4. Latin has "them," Hebrew "him," which is also found in AE 725; AC 53; CL 132.

5. Latin has "it," Hebrew "them."

6. Latin has "sons," Hebrew "daughters," as we find in AE 919; AC 6432.

  
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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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