Bible

 

Genèse 30

Studie

   

1 Alors Rachel voyant qu elle ne faisait point d'enfants à Jacob, fut jalouse de Léa sa sœur; et dit à Jacob : Donne-moi des enfants, autrement je suis morte.

2 Et Jacob se mit fort en colère contre Rachel, et lui dit : Suis-je au lieu de Dieu, qui t'a empêchée d'avoir des enfants?

3 Et elle dit : Voilà ma servante Bilha; va vers elle et elle enfantera sur mes genoux, et j'aurai des enfants par elle.

4 Elle lui donna donc Bilha sa servante pour femme, et Jacob vint vers elle.

5 Et Bilha conçut, et enfanta un fils à Jacob.

6 Et Rachel dit : Dieu a jugé en ma faveur, et il a aussi exaucé ma voix, et m'a donné un fils; c'est pourquoi elle le nomma Dan.

7 Et Bilha, servante de Rachel, conçut encore, et enfanta un second fils à Jacob.

8 Et Rachel dit : J'ai fortement lutté contre ma sœur, aussi j'ai eu la victoire; c'est pourquoi elle le nomma Nephthali.

9 Alors Léa voyant qu'elle avait cessé de faire des enfants, prit Zilpa sa servante, et la donna à Jacob pour femme.

10 Et Zilpa, servante de Léa, enfanta un fils à Jacob.

11 Et Léa dit : Une troupe est arrivée, c'est pourquoi elle le nomma Gad.

12 Et Zilpa, servante de Léa, enfanta un second fils à Jacob.

13 Et Léa dit : C'est pour me rendre heureuse; car les filles me diront bienheureuse; c'est pourquoi elle le nomma Aser.

14 Or Ruben étant sorti au temps de la moisson des blés, trouva des mandragores aux champs, et les apporta à Léa sa mère; et Rachel dit à Léa : Donne-moi, je te prie, des mandragores de ton fils.

15 Et elle lui répondit : Est-ce peu de chose de m'avoir oté mon mari, que tu m'otes aussi les mandragores de mon fils? Et Rachel dit : Qu'il couche donc cette nuit avec toi, pour les mandragores de ton fils.

16 Et quand Jacob revint des champs au soir, Léa sortit au-devant de lui, et lui dit : Tu viendras vers moi; car je t'ai loué pour les mandragores de mon fils; et il coucha avec elle cette nuit-là.

17 Et Dieu exauça Léa, et elle conçut, et enfanta à Jacob un cinquième fils.

18 Et elle dit : Dieu m'a récompensée, parce que j'ai donné ma servante à mon mari; c'est pourquoi elle le nomma Issacar.

19 Et Léa conçut encore, et enfanta un sixième fils à Jacob.

20 Et Léa dit : Dieu m'a donné un bon douaire; maintenant mon mari demeurera avec moi : car je lui ai enfanté six enfants; c'est pourquoi elle le nomma Zabulon.

21 Puis elle enfanta une fille, et la nomma Dina.

22 Et Dieu se souvint de Rachel, et Dieu l'ayant exaucée, ouvrit sa matrice.

23 Alors elle conçut, et enfanta un fils, et dit : Dieu a oté mon opprobre.

24 Et elle le nomma Joseph, en disant : Que l'Eternel m'ajoute un autre fils!

25 Et il arriva qu'après que Rachel eut enfanté Joseph, Jacob dit à Laban : Donne-moi mon congé, et je m'en retournerai en mon lieu, et en mon pays.

26 Donne-moi mes femmes et mes enfants, pour lesquels je t'ai servi, et je m'en irai; car tu sais de quelle manière je t'ai servi.

27 Et Laban lui répondit : [Ecoute], je te prie, si j'ai trouvé grâce devant toi; j'ai reconnu que l'Eternel m'a béni à cause de toi.

28 Il lui dit aussi : Marque-moi quel salaire [tu veux], et je te le donnerai.

29 Et il lui répondit : Tu sais comment je t'ai servi, et ce qu'est devenu ton bétail avec moi.

30 Car ce que tu avais avant que je vinsse, était peu de chose, mais il est beaucoup accru, et l'Eternel t'a béni à mon arrivée; et maintenant, quand ferai-je aussi [quelque chose] pour ma maison?

31 Et [Laban] lui dit : Que te donnerai-je? Et Jacob répondit : Tu ne me donneras rien; mais je paîtrai encore tes troupeaux, et je les garderai, si tu fais ceci pour moi :

32 Que je passe aujourd'hui parmi tes troupeaux, [et] qu'on mette à part toutes les brebis picotées et tachetées, et tous les agneaux roux, et les chèvres tachetées et picotées; et ce sera là mon salaire.

33 Et désormais ma justice rendra témoignage pour moi; car elle viendra sur mon salaire, en ta présence; et tout ce qui ne sera point picoté ou tacheté entre les chèvres, et roux entre les agneaux, sera tenu pour un larcin, s'il est trouvé chez moi.

34 Et Laban dit : Voici, qu'il te soit fait comme tu l'as dit.

35 Et en ce jour-là il sépara les boucs marquetés et picotés, et toutes les chèvres picotées et tachetées, toutes celles où il y avait du blanc, et tous les agneaux roux, et il les mit entre les mains de ses fils.

36 Et il mit l'espace de trois journées de chemin entre lui et Jacob; et Jacob paissait le reste des troupeaux de Laban.

37 Mais Jacob prit des verges fraîches, de peuplier, de coudrier, et de châtaignier, et en ôta les écorces en découvrant le blanc qui était aux verges.

38 Et il mit les verges qu'il avait pelées, au devant des troupeaux, dans les auges, et dans les abreuvoirs où les brebis venaient boire; et elles entraient en chaleur quand elles venaient boire.

39 Les brebis donc entraient en chaleur à la vue des verges, et elles faisaient des brebis marquetées, picotées, et tachetées.

40 Et Jacob partagea les agneaux, et fit que les brebis du troupeau de Laban avaient en vue les brebis marquetées, et tout ce qui était roux; et il mit ses troupeaux à part, et ne les mit point auprès des troupeaux de Laban.

41 Et il arrivait que toutes les fois que les brebis hâtives entraient en chaleur, Jacob mettait les verges dans les abreuvoirs devant les yeux du troupeau, afin qu'elles entrassent en chaleur en regardant les verges.

42 Mais quand les brebis étaient tardives, il ne les mettait point; et les tardives appartenaient à Laban, et les hâtives à Jacob.

43 Ainsi cet homme s'accrut fort [en biens], et eut de grands troupeaux, des servantes, et des serviteurs, des chameaux, et des ânes.

   

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Arcanes Célestes # 3934

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3934. Et dit Léah : Une troupe est venue, signifie dans le sens suprême la Toute-Puissance et la Toute-Science, dans le sens interne le bien de la foi, dans le sens externe les œuvres : on le voit par la signification d'une troupe ici ; si la troupe dans le sens suprême est la Toute-Puissance et la Toute-Science, c'est parce qu'ici une troupe est une multitude, et qu'une multitude, quand ce mot se dit du Divin du Seigneur, est une multitude infinie, qui n'est autre chose que la Toute-Puissance et la Toute-Science ; mais la Toute-Puissance se dit de la quantité qui est de grandeur, et la Toute-Science se dit de la quantité qui est de multitude ; enfin la Toute-Puissance se dit du bien infini, ou, ce qui est la même chose, du Divin amour, ainsi de la Divine volonté, mais la Toute-Science se dit du vrai infini, ou, ce qui est la même chose, de la Divine intelligence. Si la troupe, dans le sens interne, est le bien de la foi, c'est d'après la correspondance, car à la Toute-Puissance Divine du Seigneur correspond le bien qui appartient à la charité, et à la Toute-Science le vrai qui appartient à la foi. Si, dans le sens externe, la troupe signifie les œuvres, c'est parce que les œuvres correspondent au bien de la foi ; en effet, le bien de la foi produit les œuvres, car le bien de la foi ne peut exister sans les œuvres, de même que penser le bien et vouloir le bien n'ont l'existence que par faire le bien ; penser et vouloir sont l'interne, et faire est l'externe correspondant : de plus, voici ce qu'il en est des œuvres : Si les œuvres ne correspondent point au bien de la foi, elles ne sont point des œuvres de la charité, ni des œuvres de la foi, car elles ne viennent point de leur interne, mais elles sont des œuvres mortes, dans lesquelles il n'y a ni bien ni vrai ; mais quand elles correspondent, elles sont des œuvres ou de la charité ou de la foi ; les œuvres de la charité sont celles qui découlent de la charité comme de leur âme, et les œuvres de la foi sont celles qui découlent de la foi ; celles-là, savoir, les œuvres de la charité sont chez le régénéré, et les œuvres de la foi sont chez celui qui n'a pas encore été régénéré, mais qui est régénéré ; il en est de ces œuvres comme des affections, savoir, de l'affection du bien et de l'affection du vrai ; le régénéré fait le bien par l'affection du bien, ainsi parce qu'il veut le bien, mais celui qui doit être régénéré fait le bien par l'affection du vrai, ainsi parce qu'il sait le bien ; très-souvent déjà il a été montré quelle est la différence ; d'après cela, on peut voir ce que c'est que les œuvres. En outre, il en est du bien de la foi par rapport aux œuvres, comme de la volonté de l'homme et de la pensée provenant de la volonté par rapport à sa face ; or, il est bien connu que la face est l'image du mental naturel (animi), c'est-à-dire, de la volonté de l'homme et de la pensée provenant de sa volonté ; si la volonté et la pensée ne se montrent pas sur la face comme dans leur image, alors ce n'est ni la volonté ni la pensée qui se présentent, mais c'est l'hypocrisie ou la fourberie, parce que l'homme montre une face qui diffère de ce qu'il veut et de ce qu'il pense : il en est de même de tout acte du corps respectivement aux intérieurs qui appartiennent à la pensée et à la volonté, l'interne de l'homme vit dans son externe par l'acte ou par le faire, si l'acte ou le faire n'est pas selon son interne, c'est un indice, ou que ce n'est pas l'interne qui produit l'acte, mais que c'est un mouvement provenant d'une coutume ou d'une habitude, ou que c'est quelque chose de mensonger tel qu'il en existe dans l'hypocrisie et dans la fourberie ; d'après cela on voit de nouveau ce que c'est que les œuvres : il résulte de là que celui qui professe la foi, et plus encore si c'est le bien de la foi, et qui nie les œuvres, et plus encore s'il les rejette, est sans foi et encore plus sans charité. Comme ce sont là les œuvres de la charité et de la foi, et que l'homme n'est jamais dans la charité et la foi, s'il n'est pas dans les œuvres, c'est pour cela que dans la Parole les œuvres sont nommées tant de fois, comme on peut le voir par les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Tes yeux sont ouverts sur toutes les voies des fils de l'homme, pour donner à chacun selon ses voies, et selon le fruit de ses œuvres. » - Jérémie 32:19.

Dans le Même :

« Revenez, chacun de sa voie mauvaise, et rendez bonnes vos œuvres. » - Jérémie 35:15.

Dans le Même :

« Je leur rendrai selon leur œuvre, et selon l'œuvre de leurs mains. » - Jérémie 25:14.

Dans Osée :

« Je visiterai sur lui ses voies, et ses œuvres je lui rendrai. » - Osée 4:9.

Dans Michée :

« Et sera la terre en désolation sur ses habitants, à cause du fruit de leurs œuvres. » - Michée 7:13.

Dans Zacharie :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : Revenez de vos voies mauvaises, et de vos œuvres mauvaises. Jéhovah Zebaoth a pensé nous faire selon nos voies, et selon nos œuvres, ainsi il nous a fait. » - Zacharie 1:4, 6.

Dans Jean :

« Heureux les morts qui dans le Seigneur meurent dès à présent ! Oui, dit l'esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux ; leurs œuvres les suivent. » - Apocalypse 14:13.

Dans le Même :

« Je vis les morts, petits et grands, se tenant devant Dieu, et des livres furent ouverts : et un autre livre fut ouvert, qui est (le livre) de la vie, et furent jugés les morts sur les choses qui avaient été écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et donna la mer les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer donnèrent les morts qui étaient en eux ; ainsi ils furent jugés chacun selon ses œuvres. » - Apocalypse 20:12-13.

Dans le Même :

« Voici, je viens bientôt, ma récompense avec moi, afin que je donne à chacun selon son œuvre. » - Apocalypse 22:12.

Dans Jean Evangéliste :

« C'est là le jugement : Que la Lumière est venue dans le monde, mais les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. Quiconque fait de mauvaises œuvres hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient blâmées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que soient manifestées ses œuvres, parce qu'en Dieu elles ont été faites. » - Jean 3:19-20, 21.

Dans le Même :

« Le monde ne peut vous haïr, mais il me hait, parce que Moi, je rends témoignage contre lui, que leurs œuvres sont mauvaises. » - Jean 7:7.

Dans le Même :

« Jésus dit aux Juifs : Si fils d'Abraham vous étiez, les œuvres d'Abraham vous feriez ; vous, vous faites les œuvres de votre père. » - Jean 8:39, 41.

Dans le Même :

« Si ces choses vous savez, heureux vous êtes, pourvu que vous les fassiez. » - Jean 13:17.

Dans Matthieu :

« Que luise votre lumière devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres. Celui qui fait et enseigne, celui-là grand sera appelé dans le Royaume des cieux. » - Matthieu 5:16, 19.

Dans le Même :

« Non pas quiconque Me dit : Seigneur ! Seigneur ! Entrera dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs Me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! Par ton Nom n'avons-nous pas prophétisé ? Et par ton Nom les démons n'avons-nous pas chassé ? Et en ton Nom plusieurs miracles n'avons-nous pas fait ? Mais alors je leur dirai publiquement : Je ne vous connais point, retirez-vous de Moi, ouvriers de L'iniquité. » - Matthieu 7:21-22, 23.

Dans Luc :

« Le Père de famille répondant leur dit : Je ne vous connais point, d'où êtes-vous ? Alors vous commencerez à dire : Nous avons mangé devant Toi, et nous avons bu ; dans nos places tu as enseigné. Mais il dira : Je vous dis : Je ne vous connais point, d'où êtes-vous ? » Retirez-vous de Moi, tous les ouvriers de l'iniquité. » - Luc 13:25, 26, 27.

Dans Matthieu :

« Quiconque entend mes paroles et les fait, je le comparerai à un homme prudent ; mais quiconque entend mes paroles, et ne me les fait pas, sera comparé à un homme insensé. » - Matthieu 7:24, 26.

Dans le Même :

« Le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » - Matthieu 16:27.

D'après ces passages, il est évident que ce sont les œuvres qui sauvent l'homme, et que ce sont elles qui condamnent l'homme, c'est-à-dire que les bonnes œuvres sauvent et que les mauvaises condamnent ; en effet, dans les œuvres est le vouloir de l'homme ; celui qui veut le bien, celui-là fait le bien ; mais celui qui ne fait pas le bien, quoiqu'il dise qu'il veut le bien, toujours est-il qu'il ne le veut pas lorsqu'il ne le fait pas ; c'est comme s'il disait : Je veux cela mais je ne veux pas : et comme la volonté elle-même est dans les œuvres, et que la charité appartient à la volonté et la foi à la charité, on voit clairement ce qu'il y a de volonté, ou ce qu'il y a de charité et de foi chez l'homme, quand il ne fait pas de bonnes œuvres, et à plus forte raison quand il fait des œuvres contraires, c'est-à-dire, de mauvaises œuvres : il faut en outre qu'on sache que le Royaume du Seigneur chez l'homme est commencé par la vie qui appartient aux œuvres, car alors l'homme est dans le commencement de la régénération ; mais quand le Royaume du Seigneur est chez l'homme, ce Royaume est terminé dans les œuvres, et alors l'homme a été régénéré ; en effet, l'homme Interne est alors d'une manière correspondante dans l'homme Externe ; et les œuvres appartiennent à l'homme Externe, mais la charité et la foi qui provient de la charité appartiennent à l'homme Interne ; les œuvres alors sont donc la charité : comme la vie de l'homme Interne existe ainsi dans les œuvres de l'homme Externe, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il s'agit du Jugement Dernier, dans , ne fait mention que des œuvres, et déclare que ceux qui ont fait de bonnes œuvres entreront dans la vie éternelle, et que ceux qui ont fait de mauvaises œuvres entreront dans la damnation. D'après ce qui a été dit, on peut voir encore ce que signifie ce qu'on lit de Jean qu'il s'était penché sur la poitrine de Jésus, et s'était reposé dans son sein, et que Jésus l'aimait plus que les autres, - Jean 13:23, 25, 21:20.

Car Jean représentait les bonnes œuvres, voir, Préface du Chapitre , ,

  
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Apocalypse Explained # 193

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193.I will come on thee as a thief. That this signifies an unexpected time of death, when all knowledges procured from the Word which have not acquired spiritual life will be taken away, is evident from the signification of I will come as a thief, when it is said of those who are not wakeful, that is, who do not procure for themselves spiritual life, as being that all such knowledges will be taken away from them. The reason why an unexpected time of death is also signified by the same words is, that death comes unexpectedly, and yet man, after death, remains in that state of life to eternity which he had procured for himself in the world; therefore he must be wakeful. Because it is known but to few, that all knowledges (cognitiones) procured from the Word which have not acquired spiritual life are taken away, it is therefore expedient to say how this is effected. All the things that are in a man's spirit remain with him to eternity; but the things that are not there, after death, when he becomes a spirit, are dissipated. Those things remain in his spirit which he had thought from himself, consequently which, when he was alone, he had thought from his own love; for then his spirit thinks from itself, and not from the things in his bodily memory which do not make one with his love.

There are two states of man, one when he thinks from his spirit, and the other when he thinks from his bodily memory; if these two states do not make one, a man can think one thing with himself, and think and speak another thing with others.

[2] For example, a preacher who loves himself and the world above all things, and lightly esteems the Divine, so that he even denies it in heart, and consequently devises evils of every kind with the crafty and deceitful of the world, nevertheless, when he speaks with others, especially when he is preaching, can speak as it were from zeal for the Divine and for Divine truths, and indeed on such occasions he can think in like manner; but this is a state of his thought from the bodily memory, which is evidently separated from the state of his thought from the spirit; for when he is left alone he thinks against them. This is the state which remains with man after death, whereas the former does not remain, because it belongs to his body and not to his spirit. Wherefore, when he becomes a spirit, as is the case when he dies, all the knowledge, which he had acquired from the Word, and which do not agree with the life of the love of his spirit, he rejects; but the case is different with those who, when left to themselves, think justly concerning the Divine, concerning the Word and the truths of the church therefrom, and love them, so as to desire to live according to them. The thoughts in the spirit of such persons make one with their thoughts from the bodily memory, thus one with the knowledges of truth and good which they have obtained from the Word; and so far as they do so, so far those knowledges obtain spiritual life; for they are raised up by the Lord from the external or natural man into the internal or spiritual man, and constitute the life of the latter, that is, of the understanding and will. The truths in the internal man are those which live, because they are Divine, and hence man has life in his internal from them. That this is the case, I have known from much experience; if I were to adduce the whole of it, it would fill many pages (something concerning it may be seen in the work, Heaven and Hell 491-498, 499-511; and above, n. 114).

[3] From these considerations it is now evident what is meant in the spiritual sense by I will come on thee as a thief, namely, that after death all knowledges procured from the Word which have not acquired spiritual life will be taken away. The same is also meant in the Apocalypse, where it is said,

"Behold, I come as a thief. Blessed is he that watcheth and keepeth his garments, lest he walk naked" (16:15).

It is said as a thief, because evils and the falsities thence derived in the natural man take away and cast out the knowledges of truth and good which are therein from the Word; for the things which are not loved are cast out. There is in every man either the love of evil, and thence of falsity, or the love of good, and thence of truth; these two loves are opposed to each other, wherefore he who is in the one cannot be in the other;

"For no one can serve two masters," but will love the one and hate the other (Matthew 6:24).

[4] Because evils and falsities thence penetrate from the interior, and, as it were, break through the wall which is between the state of man's thought from the spirit and the state of his thought from the body, and cast out the knowledges of good and truth which have their abode outwardly in man, therefore those evils and falsities are what are meant by thieves. So also in the following passages. In Matthew:

"Lay not up treasures upon earth, but in heaven, where thieves do not break through nor steal" (6:19, 20).

Treasures are knowledges of truth and good; to lay them up in heaven is in the spiritual man, for the spiritual man is in heaven. (That treasures signify knowledges of truth and good, may be seen, Arcana Coelestia 1694, 4508, 10227; and that the internal spiritual man is in heaven, may be seen in The Doctrine of the New Jerusalem 36-50.)

[5] Again:

"Be wakeful, therefore, for ye know not what hour your Lord will come. Know this, that if the good man of the house had known in what hour the thief would come, he would have watched, and would not have suffered his house to be broken up" (24:42, 43).

By this is meant, that if a man knew the hour of his death, he would prepare himself, not indeed from the love of truth and good, but from the fear of hell; and whatever a man does from fear remains not with him, but what he does from love remains; therefore he must prepare himself continually (see The Doctrine of the New Jerusalem 143, 168).

[6] In Obadiah:

"If thieves come to thee, if destroyers by night, how wilt thou be cut off, will they not steal till they have enough?" (verse 5).

Here also falsities and evils are called thieves, and are said to steal; falsities are signified by thieves, and evils by destroyers by night; it is said by night, because night signifies a state in which there is neither love nor faith.

[7] In Joel:

"They shall run to and fro in the city; they shall run upon the wall, they shall climb up into the houses, they shall enter in at the windows like a thief" (2:9).

The subject here treated of is the vastation of the church by falsities from evil; a city and a wall signify things of doctrine; houses and windows, things of the mind that receives; houses, that part of the mind which is called the will, where good is, and windows that part of the mind which is called the understanding, where truth is. (That city in the Word signifies doctrine, may be seen, Arcana Coelestia 402, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493; that wall denotes the truth of doctrine protecting, n. 6419; that house denotes that part of the mind which is called the will, where good is, n. 2231, 2233, 2559, 3128, 5023, 6690, 7353, 7910, 7929, 9150; and that windows denote that part of the mind which is called the understanding, where truth is, n. 655, 658, 3391.) Hence it is evident what is signified by running on the wall, climbing up into the houses, and entering in at the windows like a thief.

[8] In Hosea:

"I healed Israel; then the iniquity of Ephraim was discovered, and the evils of Samaria; for they commit falsehood, and the thief cometh in, and the troop spreadeth itself without" (7:1).

The iniquity of Ephraim signifies the falsities of the understanding; and the wickedness of Samaria, the evils of the will; to commit falsehood, is to think and will falsity from evil; the thief signifies falsity taking away and dissipating truth; and the troop spreading itself without signifies evil casting out good. (That Ephraim is the understanding of such things as pertain to the church, may be seen, Arcana Coelestia 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267, 6296; that a lie denotes falsity from evil, n. 8908, 9248; that a troop denotes good casting out evil, and, in the opposite sense, evil casting out good, n. 3934, 3935, 6404, 6405.)

[9] These things are adduced, in order that it may be known that a thief in the Word signifies falsity laying waste, that is, taking away and destroying truth. It was shown above that after death all knowledges of truth and good from the Word, which have not been used to acquire spiritual life, are taken away, consequently from those who have not become spiritual by knowledges from the Word. The same thing is also signified by many passages in the historical parts of the Word; still no one can see this, unless he is acquainted with the spiritual sense of the Word. This is signified by the sons of Israel borrowing from the Egyptians vessels of gold, and vessels of silver, and garments, and thus taking them away as it were by theft; concerning which it is thus written in Moses:

They were commanded to borrow "of the Egyptians vessels of gold, and vessels of silver, and raiment. And Jehovah gave the people favour in the eyes of the Egyptians, so that they lent unto them; and thus they spoiled the Egyptians" (Exodus 12:35, 36).

By the Egyptians are represented those who are merely natural, although they possess many knowledges (cognitiones); by the sons of Israel those who are spiritual; by vessels of silver and of gold, and also by raiment, are signified the knowledges (cognitiones) of truth and good which those who are spiritual apply to good, but which the natural apply to evil and thus destroy.

Similar things are signified by the nations being given up to the curse, and at the same time all things pertaining to them being either burnt with fire or pulled down, which are frequently treated of in the book of Joshua, and in the books of Samuel and of the Kings; for the nations of the land of Canaan represented those who are in evils and falsities, and the sons of Israel those who are in truths and goods.

[10] That the knowledges of good and truth derived from the Word are to be taken away from those who have not procured for themselves spiritual life, is also meant in the Lord's parables concerning the talents and pounds, given to the servants, with which to trade and make gain, and concerning the servant who traded not and gained nothing; of this one it is thus said:

To him who hid his talent in the earth, the lord said, Thou wicked and slothful servant, thou oughtest therefore to have put my money to the exchangers, and then at my coming I should have received mine own with usury. Take therefore the talent from him, and give it unto him that hath ten talents. For unto every one that hath shall be given, and he shall have abundance; but from him that hath not shall be taken away that which he hath, and cast the useless servant into outer darkness (Matthew 25:14-30).

And in another place:

He came who had received one pound saying, "Lord, behold, here is thy pound, which I have kept laid up in a napkin." The Lord said, "Wherefore then gavest thou not my money into the bank, that at my coming I might have required mine own with usury? And he said, Take from him the pound, and give it to him that hath ten pounds. I say unto you, That unto every one that hath shall be given; but from him that hath not, even that he hath shall be taken away from him" (Luke 19:13-26).

In these passages, talents, pounds, and money signify knowledges of truth and good from the Word. To trade with these, to gain by them, to give them to the exchangers, or into the bank, signifies, to procure to themselves spiritual life and intelligence by them; putting them away in the earth, and in a napkin, signifies that they are only in the memory of the natural man; of these it is therefore said that what they have shall be taken away from them, according to what has been explained in the beginning of this article.

[11] This is the case with all in the other life who have procured to themselves knowledges from the Word, and have not committed them to life, but only to memory. Those who have knowledges from the Word in the memory only, however numerous such knowledges may be, and have not committed them to life, remain still natural as before. To commit to life knowledges from the Word is to think from them when man, left to himself, thinks from his spirit, and to will them and do them; for this is to love truths because they are truths; and those who thus act, are those who become spiritual by means of knowledges from the Word.

  
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Translation by Isaiah Tansley. Many thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.