Bible

 

Genèse 29

Studie

   

1 Jacob donc se mit en chemin, et s'en alla au pays des Orientaux.

2 Et il regarda, et voici un puits dans un champ, et là-même trois troupeaux de brebis couchées près du puits (car on y abreuvait les troupeaux,) et il y avait une grosse pierre sur l'ouverture du puits.

3 Et quand tous les troupeaux étaient là assemblés, on roulait la pierre de dessus l'ouverture du puits, et on abreuvait les troupeaux; et ensuite on remettait la pierre en son lieu, sur l'ouverture du puits.

4 Et Jacob leur dit : Mes frères, d'où êtes-vous? Ils répondirent : Nous sommes de Caran.

5 Et il leur dit : Ne connaissez-vous point Laban fils de Nacor? Et ils répondirent : Nous le connaissons.

6 Il leur dit : Se porte-t-il bien? Ils lui répondirent : Il se porte bien; et voilà Rachel sa fille, qui vient avec le troupeau.

7 Et il dit : Voilà, il est encore grand jour, il n'est pas temps de retirer les troupeaux; abreuvez les troupeaux, et ramenez-les paître.

8 Ils répondirent : Nous ne le pouvons point jusqu'à ce que tous les troupeaux soient assemblés, et qu'on ait oté la pierre de dessus l'ouverture du puits, afin d'abreuver les troupeaux.

9 Et comme il parlait encore avec eux, Rachel arriva avec le troupeau de son père; car elle était bergère.

10 Et il arriva que quand Jacob eut vu Rachel fille de Laban frère de sa mère, et le troupeau de Laban frère de sa mère, il s'approcha et roula la pierre de dessus l'ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère.

11 Et Jacob baisa Rachel, et élevant sa voix, il pleura.

12 Et Jacob apprit à Rachel qu'il était frére de son père, et qu'il était fils de Rébecca; et elle courut le rapporter à son père.

13 Et il arriva qu'aussitôt que Laban eut appris des nouvelles de Jacob fils de sa sœur, il courut au-devant de lui, l'embrassa, et le baisa, et le fit venir dans sa maison; et [Jacob] récita à Laban tout ce [qui lui était arrivé].

14 Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair; et il demeura avec lui un mois entier.

15 Après quoi Laban dit à Jacob : Me serviras-tu pour rien, parce que tu es mon frère? Dis-moi quel sera ton salaire?

16 Or Laban avait deux filles, dont l'aînée s'appelait Léa, et la plus jeune, Rachel.

17 Mais Léa avait les yeux tendres, et Rachel était de belle taille, et belle à voir.

18 Et Jacob aimait Rachel, et il dit : Je te servirai sept ans pour Rachel, ta plus jeune fille.

19 Et Laban répondit : Il vaut mieux que je te la donne que si je la donnais à un autre; demeure avec moi.

20 Jacob donc servit sept ans pour Rachel, qui lui semblèrent comme peu de jours, parce qu'il l'aimait.

21 Et Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli, et je viendrai vers elle.

22 Laban donc assembla tous les gens du lieu, et fit un festin.

23 Mais quand le soir fut venu, il prit Léa sa fille, et l'amena à Jacob, qui vint vers elle.

24 Et Laban donna Zilpa sa servante à Léa, sa fille, [pour] servante.

25 Mais le matin étant venu, voici, [c'était] Léa. Et il dit à Laban : Qu'est-ce que tu m'as fait? N'ai-je pas servi chez toi pour Rachel? et pourquoi m'as-tu trompé?

26 Laban répondit : On ne fait pas ainsi en ce lieu, de donner la plus jeune avant l'aînée.

27 Achève la semaine de celle-ci, et nous te donnerons aussi l'autre, pour le service que tu feras encore chez moi sept autres années.

28 Jacob donc fit ainsi, et il acheva la semaine de Léa; et Laban lui donna aussi pour femme Rachel sa fille.

29 Et Laban donna Bilha sa servante à Rachel sa fille, pour servante.

30 Il vint donc aussi vers Rachel, et il aima plus Rachel que Léa; et il servit encore chez lui sept autres années.

31 Et l'Eternel voyant que Léa était haïe, ouvrit sa matrice; mais Rachel était stérile.

32 Et Léa conçut et enfanta un fils, et elle le nomma Ruben, car elle dit : [C'est] parce que l'Eternel a regardé mon affliction; c'est pourquoi aussi maintenant mon mari m'aimera.

33 Elle conçut encore, et enfanta un fils, et dit : Parce que l'Eternel a entendu que j'étais haïe, il m'a aussi donné celui-ci; et elle le nomma Siméon.

34 Et elle conçut encore, et enfanta un fils, et dit : Maintenant mon mari s'attachera à moi : car je lui ai enfanté trois fils : C'est pourquoi on appela son nom Lévi.

35 Elle conçut encore, et enfanta un fils, et dit : Cette fois je louerai l'Eternel; c'est pourquoi elle appela son nom Juda; et elle ne continua plus d'avoir des enfants.

   

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Arcanes Célestes # 3863

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3863. Car elle dit : Parce qu'a vu Jéhovah, signifie dans le sens suprême la Prévoyance, dans le sens interne la foi, dans le sens intérieur l'entendement, dans le sens externe la vue, ici la foi procédant du Seigneur cela est évident d'après la signification de voir, ainsi qu'il va être expliqué. D'après ce qui vient d'être dit comme préliminaire, on peut voir que les douze Tribus, qui ont tiré leurs noms des enfants de Jacob, ont signifié toutes les choses du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour, ainsi toutes les choses de l'Eglise, et que chaque Tribu a signifié un universel, ainsi les douze Tribus, douze universaux, qui comprennent en eux et renferment sous eux toutes et chacune des choses qui appartiennent à l'Église, et dans le sens universel toutes celles qui appartiennent au Royaume du Seigneur ; l'universel que Ruben signifie est la Foi ; si celle-ci, savoir la Foi, est le premier universel, c'est parce que l'homme, quand il est régénéré ou devient Église, doit d'abord s'instruire et se pénétrer des choses qui appartiennent à la foi, c'est-à-dire, au vrai spirituel, car c'est par la doctrine de la foi ou du vrai qu'il est introduit ; en effet, l'homme est tel, que de lui-même il ne sait pas ce que c'est que le bien céleste, mais il doit s'en instruire par la doctrine qui est appelée doctrine de la foi ; toute doctrine de la foi regarde la vie comme fin, et puisqu'elle regarde ainsi la vie, elle regarde le bien, car le bien est la vie. Chez les anciens, on agita la question de savoir quel est le Premier-né de l'Eglise, si c'est le vrai qui appartient à la foi, ou si c'est le bien qui appartient à l'amour ; ceux qui ont dit que le vrai de la foi est le premier-né, ont conclu d'après l'apparence externe, et ils l'ont établi le premier-né, parce qu'il est et doit être d'abord appris, et parce que c'est par lui que l'homme est introduit vers le bien ; mais ils ont ignoré que le bien est essentiellement le Premier-né, et que le Seigneur l'insinue par l'homme Interne, afin qu'il adopte et reçoive le vrai qui est introduit par l'homme Externe, et que la vie est par le Seigneur dans le bien, et que dans le vrai il n'y a nulle autre vie que celle qui provient du bien, de sorte que le bien est l'âme du vrai, et s'approprie et revêt le vrai, comme l'âme revêt le corps ; de là on peut voir clairement que selon l'apparence externe le vrai est à la première place et comme le premier-né, quand l'homme est régénéré, quoique le bien soit essentiellement à la première place et le premier-né, et c'est ce qui arrive aussi quand l'homme a été régénéré ; que cela soit ainsi, on le voit numéros 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701. Comme dans ce Chapitre, et dans ceux qui précèdent, il s'agit de la Régénération du Naturel, et ici, de son premier état, qui est celui de l'introduction par le vrai vers le bien, c'est pour cela que le premier fils de Jacob ou Ruben a été nommé d'après l'expression : Jéhovah a vu, ce qui dans le sens interne signifie la foi procédant du Seigneur. La Foi, considérée en elle-même, est foi par entendement et foi par volonté ; savoir et comprendre le vrai qui appartient à la foi, c'est ce qui est appelé la foi par l'entendement ; mais vouloir le vrai qui appartient à la foi, c'est ce qui est appelé la foi par la volonté ; celle-là, savoir, la foi par l'entendement est celle que signifie Ruben, tandis que celle-ci, savoir, la foi par la volonté, est celle que signifie Schiméon : que la foi par l'entendement, ou comprendre le vrai, précède la foi par la volonté, ou vouloir le vrai, c'est ce que chacun peut voir ; en effet, quand une chose est inconnue à l'homme, comme l'est le bien céleste, il faut d'abord qu'il sache qu'elle existe et qu'il comprenne ce que c'est, avant qu'il puisse la vouloir. Il est constant sans explication que voir, dans le sens externe, signifie la vue ; il est également constant que voir, dans le sens intérieur, signifie l'entendement, car la vue de l'homme interne n'est autre chose que l'entendement, aussi est-ce pour cela que dans le langage ordinaire l'entendement est appelé vue interne, et que la lumière se dit aussi de l'entendement de même que de la vue externe, et qu'on emploie l'expression lumière intellectuelle : que voir, dans le sens interne, signifie la foi procédant du Seigneur, c'est ce qui est évident en ce que l'entendement intérieur n'a point d'autres objets que ceux qui appartiennent au vrai et au bien, car ceux-ci appartiennent à la foi ; cet entendement intérieur, ou cette vue interne, qui a pour objets les vrais qui appartiennent à la foi, ne se manifeste pas comme l'entendement qui a pour objets les vrais qui appartiennent à la vie civile et à la vie morale, et cela, parce que le premier est au dedans du second et dans la lumière du ciel, lumière qui est dans l'obscur tant que l'homme est dans la lumière du monde ; mais néanmoins chez ceux qui ont été régénérés, il se révèle, surtout par la conscience. Que voir, dans le sens suprême, signifie la Prévoyance, cela peut être évident, car l'intelligence qui se dit du Seigneur est une intelligence infinie, qui n'est autre chose que la Prévoyance. Que par voir, dont Ruben a reçu son nom, soit signifiée, dans le sens interne, la foi procédant du Seigneur, cela est évident d'après un grand nombre de passages de la Parole, dont quelques-uns vont être rapportés ; dans Moïse : Jéhovah dit à Moïse : Fais-toi un serpent, et mets-le sur une enseigne, et il arrivera que quiconque aura été mordu et le verra, vivra : Moïse fil un serpent, d'airain, et il le mit sur une enseigne, et il arrivait que si un serpent mordait un homme, et (celui-ci) regardait le serpent d'airain, et il revivait. » - Nombres 21:8-9.

Le serpent d'airain représentait le Seigneur quant au Sensuel externe, ou naturel, numéro 197 ; et l'airain est le naturel, numéros 425, 1551 : que la foi pour le Seigneur ait été représentée en ce que ceux qui voyaient ou regardaient le serpent revivaient, c'est ce que le Seigneur Lui-Même enseigne dans Jean :

« De même que Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que soit élevé le Fils de l'homme, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » - Jean 3:14-15.

Dans Ésaïe : Le Seigneur dit : Va et dis à ce peuple : Entendez en entendant, mais ne comprenez point, et voyez en voyant, et ne connaissez point ; engraisse le cœur de ce peuple, et ses oreilles appesantis, et ses yeux enduis, de peur qu'il ne voie de ses yeux, et que de ses oreilles il n'entende, et que son cœur ne comprenne. » - Ésaïe 6:9-10.

qu'ici voir en voyant et ne pas connaître, ce soit comprendre ce qui est vrai, et néanmoins ne pas le reconnaître, cela est évident ; et que enduire les yeux, de peur qu'il ne voie de ses yeux, ce soit priver de l'entendement du vrai, et que ce soit la foi au Seigneur, qui est signifiée dans ce passage par voir, cela est constant d'après les paroles du Seigneur dans Matthieu 13:13-14, et dans .

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, au milieu de la maison de rébellion tu habites, avec ceux qui ont des yeux pour voir mais ne voient point, des oreilles pour entendre et n'entendent point. » - Ézéchiel 12:2.

Ils ont des yeux pour voir mais ne voient point, c'est-à-dire qu'ils peuvent comprendre les vrais qui appartiennent à la foi, mais ne veulent point, et cela, à cause des maux, qui sont la maison de rébellion, et qui répandent une lumière mensongère sur les faux et des ténèbres sur les vrais, selon ces paroles dans Ésaïe :

« Un peuple de rébellion, lui, des fils menteurs, des fils (qui) n'ont point voulu écouter la loi de Jéhovah, qui ont dit aux voyants : Ne voyez point ; et à ceux qui avaient des visions : Ne voyez point pour nous des choses droites ; parlez-nous de choses flatteuses, voyez des illusions. » - Ésaïe 30:9-10.

Dans Ésaïe :

« Ce peuple, ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu une lumière grande ; ceux qui habitent dans une terre d'ombre de mort, une lumière a relui sur eux. » - Ésaïe 9:1.

voir une lumière grande, c'est recevoir et croire les vrais qui appartiennent à la foi ; la lumière céleste est dite briller sur ceux qui sont dans la foi, car la lumière qui est dans le ciel est le Divin Vrai d'après le Divin Bien.

Dans le Même :

« Sur vous a répandu Jéhovah un esprit d'assoupissement, et il a bouché vos yeux ; les prophètes et vos chefs, les voyants il (les) a couverts. » - Ésaïe 29:10 ;

Boucher les yeux, c'est boucher l'entendement du vrai, car l'œil est l'entendement, numéro 2701 ; couvrir les voyants, c'est ceux qui savent et enseignent les vrais de la foi ; les prophètes autrefois étaient appelés voyants ; que ce soient ceux qui enseignent, et aussi les vrais de la doctrine, on le voit numéro 2534.

Dans le Même :

« Le Prêtre et le Prophète s'égarent par la cervoise, ils s'égarent parmi les voyants, ils chancellent dans le jugement. » - Ésaïe 28:7.

même signification : que le jugement dans lequel ils chancellent, soit le vrai de la foi, on le voit, numéro 2235.

Dans le Même :

« Les yeux de ceux qui voient ne clignoteront point, et les oreilles de ceux qui entendent écouteront. » - Ésaïe 32:3.

Pareillement.

Dans le Même :

« Tes yeux regarderont le Roi dans sa beauté, ils verront la terre des éloignements. » - Ésaïe 33:17.

regarder le Roi dans sa beauté, c'est les vrais de la foi qui procèdent du Seigneur, ils sont appelés beaux d'après le bien ; voir la terre des éloignements, c'est le bien de l'amour ; que le roi soit le vrai de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 2915 (fin). 3009, 3670 ; on a vu aussi que le beau se dit du bien, numéros 553, 3080, 3821 ; et que la terre est le bien de l'amour, numéros 620, 636, 3368, 3379.

Dans Matthieu :

« Heureux les purs de cœur, parce que eux verront Dieu. » - Matthieu 5:8.

Que voir Dieu, ce soit croire en Lui, par conséquent Le voir par la foi, cela est évident ; en effet, ceux qui sont dans la foi voient Dieu d'après la foi, car Dieu est dans la foi, et Dieu est dans la foi ce qui est véritablement la foi.

Dans le Même :

« Si ton œil te scandalise, arrache-le, bon est pour toi d'entrer borgne dans la vie, plutôt qu'ayant deux yeux d'être jeté dans la géhenne du feu. » - Matthieu 18:9.

qu'ici l'œil ne soit pas l'œil, et que l'œil ne doive pas être arraché, cela est évident, car ce n'est pas l'œil qui scandalise, mais c'est l'entendement du vrai, qui ici est l'œil, numéro 2701 ; il vaut mieux ne pas savoir et ne pas comprendre les vrais de la foi, que de les savoir et de les comprendre et néanmoins de vivre la vie du mal, voilà ce qui est signifié par bon est d'entrer borgne dans la vie, plutôt qu'ayant deux yeux d'être jeté dans la géhenne du feu ».

Dans le Même :

« Heureux sont vos yeux parce qu'ils volent, et vos oreilles parce qu'elles entendent en vérité, je vous dis que beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, mais n'ont pas vu. » - Jean 12:40.

voir, c'est savoir et comprendre les choses qui appartiennent à la foi dans le Seigneur, ainsi c'est la foi, car ce n'est pas d'avoir vu le Seigneur, ni d'avoir vu ses miracles, qu'ils ont été heureux, mais c'est d'avoir cru, comme le prouvent ces paroles dans Jean :

« Je vous ai dit que vous aussi M'avez vu, et ne croyez point ; c'est la volonté de Celui qui M'a envoyé, que quiconque voit le Fils, et croit en Lui, ait la vie éternelle. Non que personne ait vu le Père, si ce n'est Celui qui est chez le Père, celui-là a vu le Père ; en vérité, en vérité je vous dis : Qui croit en Moi a la vie éternelle. » - Jean 6:36, 40, 46-47.

voir et ne pas croire, c'est savoir les vrais de la foi et ne les pas recevoir ; voir et croire, c'est les savoir et les recevoir ; personne n'a vu le Père, si ce n'est Celui qui est chez le Père, signifie que le Divin Bien ne peut être reconnu, sinon par le Divin Vrai ; que le Père soit le Divin Bien et le Fils le Divin Vrai, on le voit, numéro 3704 ; ainsi le sens interne est que personne ne peut avoir le bien céleste, à moins qu'il ne reconnaisse le Seigneur. Pareillement dans le Même :

« Dieu, personne ne le vit jamais, le Fils unique qui est dans le sein du Père, Lui l'a exposé. » - Jean 1:18,

Et dans le Même :

« Jésus dit : Qui Me voit, voit Celui qui m'a envoyé ; Moi, la Lumière, dans le monde je suis venu, afin que quiconque croit en Moi dans les ténèbres ne demeure point. » - Jean 12:45-46.

Là, il est dit clairement que voir, c'est croire ou avoir la foi.

Et dans le Même :

« Jésus dit : Si vous m'avez connu, aussi mon Père vous avez connu, et dès à présent vous L'avez connu et vous L'avez vu ; qui m'a vu a vu le Père. » - Jean 14:7, 9.

Dans le Même :

« L'esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point : Je ne vous laisserai point orphelins, je viens à vous ; encore un peu, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez ; parce que Moi je vis, vous aussi vous vivrez. » - Jean 14:17-18, 19.

voir, c'est avoir la foi, car le Seigneur est vu seulement par la foi ; en effet, la foi est l'œil de l'amour, car d'après l'amour le Seigneur est vu par la foi, l'amour est la vie de la foi, c'est pour cela qu'il est dit :

« Vous, vous Me verrez ; parce que Moi je vis, vous aussi vous vivrez.

Dans le Même :

« Jésus dit : Pour le jugement, Moi, dans ce monde je suis venu, afin que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient aveugles deviennent ; les Pharisiens dirent : Est-ce qu'aussi nous, aveugles nous sommes ? Jésus leur dit : Si aveugles vous étiez, vous n'auriez point de péché, mais maintenant que vous dites : Nous voyons, c'est pour cela que votre péché reste. » - Jean 9:39, 40, 41.

Ceux qui voient, ce sont ceux qui se croient plus intelligents que tous les autres ; il est dit d'eux, qu'ils deviendront aveugles, c'est-à-dire, qu'ils ne recevront pas la foi ; que ne pas voir ou être aveugles, se dise de ceux qui sont dans les faux, et aussi de ceux qui sont dans l'ignorance, on le voit numéro 2388.

Dans Luc :

« A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, mais aux autres en paraboles, afin que voyant ils ne voient point, et qu'entendant ils n'entendent point. » - Luc 8:10, - pareillement.

Dans le Même :

« Je vous dis : Il y en a quelques-uns ici présents, qui ne goûteront pas de la mort qu'ils n'aient vu le Royaume de Dieu. » - Luc 9:27. Marc. Luc 9:1.

voir le Royaume de Dieu, c'est croire.

Dans le Même :

« Jésus dit aux disciples : Viendront les jours, que vous désirerez voir L'un des jours du Fils de l'homme, mais vous ne verrez point. » - Luc 17:22.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, ou du dernier temps de l'Eglise, quand il n'y a plus aucune foi.

Dans le Même :

« Il arriva que comme Jésus était à table avec eux, prenant le pain il le bénit, et le rompant, il le leur donna ; or leurs yeux furent ouverts, et ils Le connurent. » - Luc 24:30-31.

Par là il a été signifié que le Seigneur se manifeste par le bien, mais non par le vrai sans le bien, car le pain est le bien de l'amour, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813 ; d'après ces passages et plusieurs autres, il est constant que voir, dans le sens interne c'est la foi procédant du Seigneur, car il n'existe pas d'autre foi, qui soit foi, que celle qui procède du Seigneur ; c'est celle-là aussi qui rend l'homme capable de voir, c'est-à-dire, de croire, mais la foi procédant de soi, ou du propre de l'homme, n'est pas la foi, car celle-ci fait voir les faux comme vrais et les vrais comme faux, et si elle fait voir les vrais comme vrais, l'homme néanmoins ne les voit pas, parce qu'il ne croit pas, car dans ces vrais c'est lui-même qu'il voit et non le Seigneur. Que voir, ce soit avoir la foi au Seigneur, c'est ce que prouve avec évidence ce qui a été dit très-souvent sur la lumière du ciel, savoir, que la lumière du ciel, par cela qu'elle procède du Seigneur, a avec elle l'intelligence et la sagesse, par conséquent la foi au Seigneur, car la foi au Seigneur est intérieurement dans l'intelligence et dans la sagesse ; c'est pourquoi voir d'après cette lumière, comme voient les Anges, ne peut signifier autre chose que la foi au Seigneur ; le Seigneur lui-même est aussi dans cette lumière, parce qu'elle procède du Seigneur ; c'est encore cette lumière qui brille dans la n'est Celui qui est chez le Père, celui-là a vu le Père ; en vérité, en vérité je vous dis : Qui croit en Moi a la vie éternelle. » - Luc 6:36, 40, 46, 47.

voir et ne pas croire, c'est savoir les vrais de la foi et ne les pas recevoir ; voir et croire, c'est les savoir et les recevoir ; personne n'a vu le Père, si ce n'est Celui qui est chez le Père, signifie que le Divin Bien ne peut être reconnu, sinon par le Divin Vrai ; que le Père soit le Divin Bien et le Fils le Divin Vrai, on le voit, numéro 3704 ; ainsi le sens interne est que personne ne peut avoir le bien céleste, à moins qu'il ne reconnaisse le Seigneur. Pareillement dans le Même :

« Dieu, personne ne le vit jamais, le Fils unique qui est dans le sein du Père, Lui l'a exposé. » - Luc 1:18,

Et dans le Même :

« Jésus dit : Qui Me voit, voit Celui qui m'a envoyé ; Moi, la Lumière, dans le monde je suis venu, afin que quiconque croit en Moi dans les ténèbres ne demeure point. » - Luc 12:45, 46.

Là, il est dit clairement que voir, c'est croire ou avoir la foi.

Et dans le Même :

« Jésus dit : Si vous m'avez connu, aussi mon Père vous avez connu, et dès à présent vous L'avez connu et vous L'avez vu ; qui m'a vu a vu le Père. » - Luc 14:7, 9.

Dans le Même :

« L'esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point : Je ne vous laisserai point orphelins, je viens à vous ; encore un peu, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez ; parce que Moi je vis, vous aussi vous vivrez. » - Luc 14:17, 18, 19.

voir, c'est avoir la foi, car le Seigneur est vu seulement par la foi ; en effet, la foi est l'œil de l'amour, car d'après l'amour le Seigneur est vu par la foi, l'amour est la vie de la foi, c'est pour cela qu'il est dit :

« Vous, vous Me verrez ; parce que Moi je vis, vous aussi vous vivrez.

Dans le Même :

« Jésus dit : Pour le jugement, Moi, dans ce monde je suis venu, afin que ceux quine voient point voient, et que ceux qui voient aveugles deviennent ; les Pharisiens dirent : Est-ce qu'aussi nous, aveugles nous sommes ? Jésus leur dit : Si aveugles vous étiez, vous n'auriez point de péché, mais maintenant que vous dites : Nous voyons, c'est pour cela que votre péché reste. » - Luc 9:39, 40, 41.

Ceux qui voient, ce sont ceux qui se croient plus intelligents que tous les autres ; il est dit d'eux, qu'ils deviendront aveugles, c'est-à-dire, qu'ils ne recevront pas la foi ; que ne pas voir ou être aveugles, se dise de ceux qui sont dans les faux, et aussi de ceux qui sont dans l'ignorance, on le voit numéro 2388.

Dans Luc :

« A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, mais aux autres en paraboles, afin que voyant ils ne a voient point, et qu'entendant ils n'entendent point. » - Luc 8:10.

Pareillement.

Dans le Même :

« Je vous dis : Il y en a quelques-uns ici présents, qui ne goûteront pas de la mort qu'ils n'aient vu le Royaume de Dieu. » - Luc 9:27. Marc. Luc 9:1.

voir le Royaume de Dieu, c'est croire.

Dans le Même :

« Jésus dit aux disciples : Viendront les jours, que vous désirerez voir l'un des jours du Fils de l'homme, mais vous ne verres point. » - Luc 17:22.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, ou du dernier temps de l'Eglise, quand il n'y a plus aucune foi.

Dans le Même :

« Il arriva que comme Jésus était à table avec eux, prenant le pain il le bénit, et le rompant, il le leur donna ; or leurs yeux furent ouverts, et ils Le connurent. » - Luc 24:30-31.

Par là il a été signifié que le Seigneur se manifeste par le bien, mais non par le vrai sans le bien, car le pain est le bien de l'amour, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813 ; d'après ces passages et plusieurs autres, il est constant que voir, dans le sens interne c'est la foi procédant du Seigneur, car il n'existe pas d'autre foi, qui soit foi, que celle qui procède du Seigneur ; c'est celle-là aussi qui rend l'homme capable de voir, c'est-à-dire, de croire ; mais la foi procédant de soi, ou du propre de l'homme, n'est pas la foi, car celle-ci fait voir les faux comme vrais et les vrais comme faux, et si elle fait voir les vrais comme vrais, l'homme néanmoins ne les voit pas, parce qu'il ne croit pas, car dans ces vrais c'est lui-même qu'il voit et non le Seigneur. Que voir, ce soit avoir la foi au Seigneur, c'est ce que prouve avec évidence ce qui a été dit très-souvent sur la lumière du ciel, savoir, que la lumière du ciel, par cela qu'elle procède du Seigneur, a avec elle l'intelligence et la sagesse, par conséquent la foi au Seigneur, car la foi au Seigneur est intérieurement dans l'intelligence et dans la sagesse ; c'est pourquoi voir d'après cette lumière, comme voient les Anges, ne peut signifier autre chose que la foi au Seigneur ; le Seigneur lui-même est aussi dans cette lumière, parce qu'elle procède du Seigneur ; c'est encore cette lumière qui brille dans la conscience de ceux qui ont la foi au Seigneur, quoique l'homme ne sache pas cela, tant qu'il vit dans le corps, car alors la lumière du monde obscurcit cette lumière.

  
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