Bible

 

Exode 1

Studie

1 Or ce sont ici les noms des enfants d'Israël, qui entrèrent en Egypte, chacun desquels y entra avec Jacob, et leur famille.

2 Ruben, Siméon, Lévi, et Juda,

3 Issachar, Zabulon, et Benjamin,

4 Dan, et Nephtali, Gad, et Aser.

5 Toutes les personnes issues de la hanche de Jacob, étaient soixante et dix, avec Joseph [qui] était en Egypte.

6 Or Joseph mourut, et tous ses frères, et toute cette génération-là.

7 Et les enfants d'Israël foisonnèrent, et crûrent en très-grande abondance, et multiplièrent, et devinrent très-puissants, tellement que le pays en fut rempli.

8 Depuis il s'éleva un nouveau Roi sur l'Egypte, lequel n'avait point connu Joseph.

9 Et il dit à son peuple : voici, le peuple des enfants d'Israël est plus grand et plus puissant que nous.

10 Agissons donc prudemment avec lui, de peur qu'il ne se multiplie, et que s'il arrivait quelque guerre il ne se joignît à nos ennemis, et ne fît la guerre contre nous, et qu'il ne s'en allât du pays.

11 Ils établirent donc sur le peuple des Commissaires d'impôts pour l'affliger en le surchargeant; car le [peuple] bâtit des villes fortes à Pharaon, [savoir] Pithom et Rahamsès.

12 Mais plus ils l'affligeaient, et plus il multipliait, et croissait en toute abondance : c'est pourquoi ils haïssaient les enfants d'Israël.

13 Et les Egyptiens faisaient servir les enfants d'Israël avec rigueur :

14 Tellement qu'ils leur rendirent la vie amère par une rude servitude, [en les employant] à faire du mortier, des briques, et toute sorte d'ouvrage qui se fait aux champs; tout le service qu'on tirait d'eux [était] avec rigueur.

15 Le Roi d'Egypte commanda aussi aux sages-femmes Hébreues, dont l'une avait nom Siphra, et l'autre avait nom Puha;

16 Et leur dit : quand vous recevrez les enfants des femmes des Hébreux, et que vous les verrez sur les siéges, si c'est un fils, mettez-le à mort; mais si c'est une fille, qu'elle vive.

17 Mais les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent pas ainsi que le Roi d'Egypte leur avait dit; car elles laissèrent vivre les fils.

18 Alors le Roi d'Egypte appela les sages-femmes, et leur dit : pourquoi avez-vous fait cela, d'avoir laissé vivre les fils?

19 Et les sages-femmes répondirent à Pharaon : parce que les Hébreues ne sont point comme les femmes Egyptiennes; car elles sont vigoureuses, [et] elles ont accouché avant que la sage-femme soit arrivée chez elle.

20 Et Dieu fit du bien aux sages-femmes, et le peuple multiplia, et devint très puissant.

21 Et parce que les sages-femmes craignirent Dieu, il leur édifia des maisons.

22 Alors Pharaon commanda à tout son peuple, disant : jetez dans le fleuve tous les fils qui naîtront, mais laissez vivre toutes les filles.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1408

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1408. Ces choses et les snivantes se sont historiquement passées telles qu'elles ont été écrites ; mais les historiques sont des représentatifs, tous les mots sont des significatifs : c'est ainsi qu'il en est de tous les Historiques de la Parole, non-seulement dans les Livres de Moïse, mais aussi dans ceux de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois, dans lesquels sans exception il n'y a que l'historique qui apparaisse ; mais quoique l'historique soit dans le sens de la lettre, toujours est-il qu'il y a dans le sens interne des arcanes du ciel qui y demeurent profondement cachés, arcanes qui ne peuvent nullement être vus tant que le mental est retenu avec l'oeil dans les historiques, et qui ne se révèlent que lorsque le mental s'éloigne du sens de la lettre. Il en est de la Parole du Seigneur comme d'un corps où est une âme vivante ; les choses qui appartiennent à l'âme ne se manifestent point tant que le mental est attaché aux choses corporelles, au point que l'homme croit à peine avoir une âme, et croit encore moins qu'elle doive vivre après la mort ; mais dès qu'il s'éloigne des choses corporelles, celles qui appartiennent à l'âme et à la vie se manifestent : c'est là aussi la raison pour laquelle il faut non-seulement que les choses corporelles meurent, avant que l'homme puissse naître de nouveau ou se régénérer, rnais meme que le corps meure avant que l'homme puisse venir dans le ciel et voir les choses célestes. Il en est de même de la Parole du Seigneur : ses corporels sont les choses qui appartiennent au sens de la lettre ; quand le mental y est retenu, les internes ne sont nullement vus ; mais quand ces corporels sont comme morts, les internes se présentent de ce moment à la vue. Toutefois les choses qui appartiennent au sens de la lettre sont semblables à celles qui sont chez l'homme dans son corps, savoir, aux scientifiques de la mémoire, qui viennent des sensuels, et qui sont les vases communs dans lesquels sont les intérieurs ou les internes. De là on peut savoir qu'autre chose sont les vases, et autre chose les essentiels qui sont dans les vases : les vases sont naturels, les essentiels contenus dans les vases sont spirituels et célestes. De même aussi les historiques de la Parole, ainsi que chacun des mots dans la Parole, sont les vases communs, naturels et même matériels, dans lesquels sont les spirituels et les célestes : ces spirituels et ces célestes ne viennent jamais à la vue que par le sens interne. Chacun peut reconnaître cette vérité, par cela seul qu'il y a dans la Parole bien des choses qui sont selon les apparences et même selon les illusions des sens, par exemple, quand il est dit que le Seigneur se met en colère, punit, maudit, tue et fait d'autres actions semblables, lorsque cependant dans le sens interne c'est l'opposé qui est signifié, c'est-à-dire que jamais le Seigneur ne se met en colère ni ne punit, et qu'a plus forte raison jamais il ne maudit ni ne tue : toutefois ceux qui, dans la simplicité du coeur, croient la Parole comme ils la comprennent dans la lettre, n'éprouvent pour cela aucun dommage, lorsqu'ils vivent dans la charité ; cela vient de ce que la Parole n'enseigne autre chose que de vivre dans la charité avec le prochain et d'aimer le Seigneur par-dessus toutes choses ; ceux qui font cela ont les internes chez eux, et par conséquent les illusions qu'ils ont tirées du sens de la lettre se dissipent facilement.

  
/ 10837  
  

Komentář

 

Country

  
This World War I poster shows the nations allied against the Axis countries.

Generally in the Bible a "country" means a political subdivision ruled by a king, or sometimes a tribe with a territory ruled by a king or chieftain. Others are what we now call city-states, with surrounding farm areas. In almost all cases these countries were far smaller than our modern idea of countries, though Egypt and Assyria would be exceptions. Sometimes the word is used to refer to countryside, a wide area with no consideration of boundaries as when the twelve Israelites were sent to spy out the country.

(Odkazy: Arcana Coelestia 3816 [3], 6818, 6820, 6821; Charity 83, 85; True Christian Religion 305)