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Jérémie 43

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1 Lorsque Jérémie eut achevé de dire à tout le peuple toutes les paroles de l'Eternel, leur Dieu, toutes ces paroles que l'Eternel, leur Dieu, l'avait chargé de leur dire,

2 Azaria, fils d'Hosée, Jochanan, fils de Karéach, et tous ces hommes orgueilleux, dirent à Jérémie: Tu dis un mensonge: l'Eternel, notre Dieu, ne t'a point chargé de nous dire: N'allez pas en Egypte pour y demeurer.

3 Mais c'est Baruc, fils de Nérija, qui t'excite contre nous, afin de nous livrer entre les mains des Chaldéens, pour qu'ils nous fassent mourir ou nous emmènent captifs à Babylone.

4 Jochanan, fils de Karéach, tous les chefs des troupes, et tout le peuple, n'obéirent point à la voix de l'Eternel, qui leur ordonnait de rester dans le pays de Juda.

5 Et Jochanan, fils de Karéach, et tous les chefs des troupes, prirent tous les restes de Juda, qui, après avoir été dispersés parmi toutes les nations, étaient revenus pour habiter le pays de Juda,

6 les hommes, les femmes, les enfants, les filles du roi, et toutes les personnes que Nebuzaradan, chef des gardes, avait laissées avec Guedalia, fils d'Achikam, fils de Schaphan, et aussi Jérémie, le prophète, et Baruc, fils de Nérija.

7 Ils allèrent au pays d'Egypte, car ils n'obéirent pas à la voix de l'Eternel, et ils arrivèrent à Tachpanès.

8 La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie, à Tachpanès, en ces mots:

9 Prends dans ta main de grandes pierres, et cache-les, en présence des Juifs, dans l'argile du four à briques qui est à l'entrée de la maison de Pharaon à Tachpanès.

10 Et tu diras aux Juifs: Ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, j'enverrai chercher Nebucadnetsar, roi de Babylone, mon serviteur, et je placerai son trône sur ces pierres que j'ai cachées, et il étendra son tapis sur elles.

11 Il viendra, et il frappera le pays d'Egypte; à la mort ceux qui sont pour la mort, à la captivité ceux qui sont pour la captivité, à l'épée ceux qui sont pour l'épée!

12 Je mettrai le feu aux maisons des dieux de l'Egypte; Nebucadnetsar les brûlera, il emmènera captives les idoles, il s'enveloppera du pays d'Egypte comme le berger s'enveloppe de son vêtement, et il sortira de là en paix.

13 Il brisera les statues de Beth-Schémesch au pays d'Egypte, et il brûlera par le feu les maisons des dieux de l'Egypte.

   

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Arcanes Célestes # 7519

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7519. De suie de fournaise, signifie d'exciter les faux des cupidités par la présence chez ceux qui infestent : on le voit par la signification de la suie de fournaise, en ce que ce sont les faux des cupidités, ainsi qu'il va être exposé ; que ce soit l'excitation par la présence chez ceux qui infestent, cela est évident d'après ce qui suit dans ce Verset, car il est dit que Moïse la répandrait vers le Ciel aux yeux de Pharaon ; aux yeux signifie la présence, et Pharaon signifie ceux qui infestent, ainsi qu'il a été souvent montré. Sans révélation, il est impossible qu'on sache comment ces choses se passent, car ces choses sont de celles qui se font dans l'autre vie et qui ne sont point connues dans le monde : tant que les Esprits mauvais ou infernaux sont tenus éloignés et séparés du Ciel, c'est-à-dire, du bien de l'amour et du vrai de la foi qui sont dans le Ciel, ils ne savent pas qu'ils sont dans les maux et dans les faux, car alors ils croient que les faux sont des vrais, et que les maux sont des biens ; mais dès que le ciel, c'est-à-dire, quelque société céleste s'approche d'eux, ils aperçoivent les faux et les maux, car le vrai de la foi, qui alors influe, leur donne d'apercevoir les faux, et le bien de l'amour qui influe leur donne d'apercevoir les maux ; et même plus le Ciel s'approche d'eux, ou plus il y a présence de l'influx du bien de l'amour et du vrai de la foi, comme ils ne peuvent supporter ce bien et ce vrai, plus ils sont saisis fortement par leurs maux et par leurs faux. Maintenant, d'après cela on peut voir pourquoi il a été ordonné que Moïse prendrait de la suie de fournaise et la répandrait vers le Ciel, et qu'il ferait cela aux yeux de Pharaon, et pourquoi il a été ordonné que ce serait Moïse qui la répandrait vers le Ciel, et non Aharon ; en effet, répandre la suie vers le Ciel, signifie l'influx du Ciel ; faire cela aux yeux de Pharaon, signifie en présence de ceux qui infestent ; si ce fut Moïse qui le fit, et non Aharon, c'est parce que le vrai qui procède immédiatement du Divin présente cet effet chez les méchants, car Moïse est le Vrai qui procède immédiatement du Divin, et Aharon est le vrai qui en procède médiatement, voir numéro 7010 : par là on voit clairement ce qui est entendu dans le sens interne par les paroles contenues dans ce Verset et dans les suivants, savoir, que c'est afin que soient excitées les saletés et les infamies des cupidités avec les blasphèmes, qui sont signifiées par l'ulcère florescent de pustules ; elles sont excitées quand le Divin Vrai influe et que le Ciel s'approche de plus près. Chacun peut remarquer que de telles choses n'auraient en aucune manière été ordonnées par Jéhovah à Moïse, si un arcane céleste n'y eût été renfermé, c'est-à-dire, que Jéhovah n'eût jamais commandé à Moïse de prendre de la suie de fournaise et de la répandre vers le Ciel ; de tels moyens de produire un effet n'eussent jamais été ordonnés par Jéhovah, s'ils ne contenaient pas un céleste auquel ils correspondent ; de là on peut voir quelle est la Parole, c'est-à-dire qu'elle est entièrement pleine d'arcanes, mais d'arcanes qui ne se montrent point dans le sens de la lettre. Si la suie de fournaise signifie les faux des cupidités, c'est parce que la suie provient de choses brûlées ; ce qui est brûlé, comme aussi le feu lui-même, signifie dans la Parole, dans le sens bon, le bien des affections célestes, et dans le sens opposé le mal des cupidités infernales ; que le feu ait cette significa-tion, on le voit numéro 934, 1861, 2446, 4906, 5071, 5215, 6314, 6832, 6834, 6849, 7324 : et que la combustion soit le mal des cupidités, on le voit numéro 1297, 5215 ; c'est de là que la suie signifie les faux, car les faux proviennent des maux des cupidités ; comme les maux des cupidités sont signifiés par le feu, ils le sont aussi par la fournaise, la fournaise est le contenant, lequel enveloppe le plus souvent la même chose que le contenu. Que la fournaise ait cette significa-tion, on le voit par ces passages.

Dans Malachie :

« Voici, le jour vient, ardent comme une fournaise, et tous les orgueilleux, et tous ceux qui commettent la méchanceté seront du chaume, et ce jour qui vient les enflammera ; il ne leur laissera ni racine ni rameau. » - .

Ardent comme une fournaise, ce senties cupidités du mal ; les enflammer, c'est embraser de cupidités. Dans le Livre de la Genèse :

« Abraham regarda vers les faces de Sodome et de Gomorrhe, et vers toutes les faces de la terre de la plaine, et il vit, et il monta une fumée comme la fumée de la fournaise. » - Genèse 19:28.

La fumée de la fournaise, ce sont les faux provenant des maux des cupidités, car Sodome est le mal des cupidités d'après l'amour de soi, et Gomorrhe est le faux de ce mal, numéro 2220, 2246, 2322.

Dans Jean :

« Du puits de l'abîme montait une fumée comme la fumée d'une fournaise. » - Apocalypse 9:2.

Pareillement la fumée d'une fournaise, ce sont les faux provenant des maux des cupidités ; le puits de l'abîme, c'est l'enfer.

Dans Matthieu :

« Le Fils de l'homme enverra ses Anges qui enlèveront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui font l'iniquité, et il les jettera dans la fournaise de feu. » - Matthieu 13:41-42.

La fournaise de feu, ce sont les maux des cupidités ; car c'est un feu de cupidités, qui est entendu dans la Parole parle feu de l'enfer- ; les amours ne sont pas non plus autre chose que les feux de la vie, la continuité de l'amour est la cupidité.

Nahum :

« Puise-toi des eaux de siège ; fortifie tes remparts, entre dans la boue, et foule l'argile, répare le four à briques ; là te dévorera le feu, et te retranchera l'épée. » - Nahum 3:14-15.

Entrer dans la boue, c'est dans le faux ; fouler l'argile, c'est le mal, numéro 6669 ; le four à briques, ce sont les faux qu'ils forgent et qui sont injectés par les méchants, numéros 1296, 6669, 7113 ; le feu, c'est la cupidité du mal, numéro 1861, 2446, 5071, 5215, 6832, 7324 ; l'épée, c'est la fausseté, numéro 4499.

Dans Jérémie :

« Prends dans ta main de grandes pierres, et cache-les dans l'argile dans le four à briques, qui est à l'entrée de la maison de Pharaon à Thachpanchès, aux yeux des hommes Juifs, et dis-leur : voici, Moi j'envoie et je prends Nébuchadnézar, roi de Babel, et je pose son trône au-dessus de ces pierres que j'ai cachées, en sorte qu'il étende sa tente sur elles ; il viendra et il frappera la terre d'Egypte. » - Jérémie 43:9, 10, 11.

Sans le sens interne, il est impossible de savoir ce que signifient ces paroles ; les grandes pierres sont les faux ; le four à briques est la cupidité du faux d'après le mal ; Nébuchadnézar roi de Babel est le dévastateur du vrai et du bien ; son trône et sa tente sur ces pierres, c'est qu'il fera régner les faux ; la terre d'Egypte qu'il frappera, c'est le mental naturel.

  
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