Bible

 

Genèse 23

Studie

   

1 La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans: telles sont les années de la vie de Sara.

2 Sara mourut à Kirjath-Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer.

3 Abraham se leva de devant son mort, et parla ainsi aux fils de Heth:

4 Je suis étranger et habitant parmi vous; donnez-moi la possession d'un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l'ôter de devant moi.

5 Les fils de Heth répondirent à Abraham, en lui disant:

6 Ecoute-nous, mon seigneur! Tu es un prince de Dieu au milieu de nous; enterre ton mort dans celui de nos sépulcres que tu choisiras; aucun de nous ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort.

7 Abraham se leva, et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.

8 Et il leur parla ainsi: Si vous permettez que j'enterre mon mort et que je l'ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Ephron, fils de Tsochar,

9 de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l'extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu'elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous.

10 Ephron était assis parmi les fils de Heth. Et Ephron, le Héthien, répondit à Abraham, en présence des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville:

11 Non, mon seigneur, écoute-moi! Je te donne le champ, et je te donne la caverne qui y est. Je te les donne, aux yeux des fils de mon peuple: enterre ton mort.

12 Abraham se prosterna devant le peuple du pays.

13 Et il parla ainsi à Ephron, en présence du peuple du pays: Ecoute-moi, je te prie! Je donne le prix du champ: accepte-le de moi; et j'y enterrerai mon mort.

14 Et Ephron répondit à Abraham, en lui disant:

15 Mon seigneur, écoute-moi! Une terre de quatre cents sicles d'argent, qu'est-ce que cela entre moi et toi? Enterre ton mort.

16 Abraham comprit Ephron; et Abraham pesa à Ephron l'argent qu'il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d'argent ayant cours chez le marchand.

17 Le champ d'Ephron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,

18 devinrent ainsi la propriété d'Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville.

19 Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan.

20 Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth.

   

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 2960

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

2960. Entre moi et toi, qu'est-ce que cela ? Signifie qu'il consentait mais qu'il voulait toujours par lui-même, savoir, être préparé ou réformé : on peut le voir par le sens de la lettre appliqué au sens interne, dans lequel il s'agit de la réformation ; il a été dit ci-dessus par Ephron :

« Je te donne le champ, et la caverne qui y est je te la donne, » - Vers. 11, - ce qui a signifié qu'ils voulaient se préparer eux-mêmes quant aux choses qui appartiennent à l'Église et à la foi, c'est-à-dire, se réformer ; que le premier état de ceux qui sont réformés soit tel, on le voit, numéro 2946 ; mais quand ils avancent plus loin dans les connaissances du vrai ou de la foi, c'est alors leur second état, en ce qu'ils consentent, il est vrai, mais veulent toujours par eux-mêmes, il s'agit de ce second état dans ce Verset ; mais le troisième état, qui consiste en ce qu'ils croient être réformés par le Seigneur, va bientôt être décrit. Qu'ils soient tels dans le commencement, la cause en a été donnée ci-dessus numéro 2946 ; mais si, quand ils ont fait des progrès dans les connaissances du vrai ou de la foi, ils reconnaissent, il est vrai, qu'ils sont réformés par le Seigneur mais veulent toujours l'être par eux-mêmes, c'est parce que le nuage de l'ignorance est successivement dissipé, et parce que les confirmations du vrai se corroborent avec le temps et parce que le bien se perfectionne à mesure qu'ils sont imbus des connaissances du vrai ; le bien même, dans lequel a été implanté le vrai, fait que non-seulement ils reconnaissent, mais encore croient que la réformation est faite par le Seigneur ; c'est là le troisième état, qui est suivi du quatrième état, savoir, en ce qu'ils perçoivent qu'elle est faite par le Seigneur ; mais il en est peu qui, dans la vie du corps, parviennent à cet état, car c'est un état angélique ; toutefois ceux qui ont été régénérés viennent dans cet état en l'autre vie. De là il est évident qu'ici, dans le sens interne, est décrit l'homme de l'Église spirituelle, tel qu'est son état quand il n'est pas encore en maturité, et tel qu'il est quand il commence à être en maturité, et enfin quand il est en maturité.

  
/ 10837