Bible

 

Genèse 16:5

Studie

       

5 Et Saraï dit à Abram: L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre moi et toi!

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Arcanes Célestes # 1914

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1914. Mon injure est sur toi, moi j'ai mis ma Servante dans ton sein, signifie qu'elle ne voulait pas prendre sur elle la faute : on le voit sans explication. Ces paroles, dans le sens interne, renferment que le Seigneur perçut que ce premier Rationnel était tel, qu'il méprisait le vrai intellectuel, aussi le blâma-t-il ; car le Seigneur pensait par le vrai intellectuel, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 1904, et ce vrai étant au-dessus du rationnel, il a pu percevoir et voir quel était le Rationnel, c'est-à-dire que le rationnel méprisait le Vrai intellectuel. Que le Seigneur ait pu percevoir et voir par son Homme Intérieur, quel était chez lui le nouveau Rationnel, c'est ce qui est évident, en ce que l'Intérieur peut percevoir ce qui existe dans l'Extérieur, ou ce qui est la même chose, en ce que le supérieur peut voir ce qui existe dans l'inférieur ; mais non vice versa. Ceux qui ont la conscience peuvent aussi faire cela et ont coutume de le faire ; car lorsque quelque chose influe contre le vrai de la conscience dans la pensée ou dans l'effort de la volonté, non seulement ils l'aperçoivent, mais encore ils le blâment, Ils vont même jusqu'à s'affliger d'être tels ; ceux qui ont la perception le peuvent encore davantage, car la perception est intérieure dans le Rationnel ; comment le Seigneur ne l'aurait-il pas pu, Lui qui eut la Perception céleste Divine, et la Pensée procédant de l'affection du Vrai intellectuel, qui est au-dessus du rationnel ? Aussi ne put-il que s'indigner, sachant que rien de mal ni de faux ne vient de Lui, et que d'après l'affection du Vrai il s'était appliqué avec la plus grande sollicitude à faire que le rationnel fut pur : il est, d'après cela, bien Evident que le Seigneur ne méprisait point le Vrai intellectuel, mais qu'il perçut que le premier rationnel chez lui méprisait ce vrai. Il est impossible d'expliquer, de manière à pouvoir être compris, ce que c'est que le Vrai intellectuel ; c'est d'autant plus impossible que personne autre que le Seigneur n'a pensé par cette affection ni par ce Vrai ; celui qui pense ainsi est au-dessus du Ciel angélique, car les Anges du troisième Ciel pensent non par le vrai intellectuel, mais par l'intérieur du Rationnel, tandis que le Seigneur, en tant qu'il a uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine, a pensé par le Divin Bien Même, c'est-à-dire, par Jéhovah : les Pères de la Très-Ancienne Eglise, qui eurent la perception, pensèrent par le Rationnel intérieur ; les Pères de l'Ancienne Eglise, qui eurent non la perception mais la conscience, pensèrent par le Rationnel extérieur ou naturel ; mais tous ceux qui sont sans conscience ne pensent nullement par le Rationnel, car ils n'ont pas le Rationnel, quoiqu'il semble qu'ils l'aient : mais ils pensent par le naturel sensuel et corporel : si ceux qui n'ont pas la conscience ne peuvent pas penser par le Rationnel, c'est, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils n'ont pas de rationnel : l'homme Rationnel, c'est celui qui pense le Rien et le vrai de la foi, jamais celui qui pense contre ce bien et ce vrai ; ceux qui pensent le mal et le faux sont extravagants dans leur pensée, aussi le Rationnel ne peut-il jamais se dire de ces derniers.

  
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